Une semaine sans cartable ! C’est un nouveau projet mis en place à l’école du Sacré-Cœur de Beauce-la-Romaine depuis l’année dernière pour les classes de la petite section au CM2. Une semaine organisée différemment des autres jours. Les élèves sont regroupés en petits groupes qui participent à diverses activités au cours de la journée. Les ateliers reprennent les compétences des apprentissages scolaires, mais sont dispensés de manière plus ludique. Durant cette semaine, les enfants n’ont pas de leçons le soir, ils viennent à l’école sans cartable ! Ils travaillent sur des projets, découvrent d’autres façons d’apprendre. Plusieurs parents sont également présents pour animer les ateliers, ainsi que des associations qui organisent des ateliers découverte, comme par exemple la danse country. L’avantage de cette animation, c’est qu’elle permet le mélange des élèves et de leurs professeurs, ce qui permet de mieux se connaître et partager ensemble d’autres activités que les cours classiques. La directrice, Madame Lallemand, prépare les portes ouvertes qui auront lieu samedi 27 mars, cette année malgré un contexte un peu spécial, et espère pouvoir faire un bal de fin d’année en invitant les parents à venir danser avec leurs enfants qui mettront en avant les danses apprissent en partie pendant cette semaine sans cartable. Au programme : peinture, bricolage, arts, danses, etc. Les élèves sont tous ravis de cette initiative, ainsi que leurs professeurs.
L’établissement privé Sainte-Marie de Blois a instauré l’uniforme pour ses 1.100 élèves depuis septembre. Pour sa praticité et surtout pour « faire unité ».
Je suis convaincue depuis longtemps que c’est la solution, résume Corinne Cavrois, chef d’établissement coordinatrice du collège Sainte-Marie de Blois. « Ça simplifie tellement les choses. » Une évidence pour elle comme pourIsabelle Hallais, chef d’établissement de l’école, qui y songeait depuis longtemps déjà. La décision a été prise en août 2019, puis l’uniforme présenté, en décembre 2019. « Plein d’élèves l’avaient adopté l’année dernière, avant même que ça ne soit obligatoire », assure-t-elle.
L’uniforme est désormais inscrit dans le règlement de l’établissement. Depuis septembre, les 1.100 élèves, de la petite section à la troisième, prennent le chemin de l’école avec leur nouvel habit. Un polo blanc et un pull bleu marine, tous deux estampillés d’un logo « SMb » orange, « la couleur de la convivialité ».Une tenue « archi-classique », en somme. « Je pense que ça nous allait bien », sourit-elle. Le bas, lui, est « libre dès l’instant où il est foncé », c’est-à-diregris, bleu marine ou noir. Avec « moins d’exigence » tout de même pour les tout-petits.
« Sentiment d’appartenance »
Maxence Taffereau, 13 ans, trouve que le port de l’uniforme est « mieux » : « Ça donne un sentiment d’appartenance, explique-t-il timidement. C’est un gain de temps pour s’habiller le matin, et ils sont beaux. » Pour Stella Coutant, 13 ans également, c’est un peu différent : « J’ai mon propre style, d’habitude, j’aime bien les couleurs, avoue-t-elle. Mais on peut mettre nos habits préférés le week-end. » Finalement, l’uniforme lui convient bien. « On peut varier avec une jupe ou un pantalon. Et le col en V fait joli. » Des arguments partagés par la direction, qui voit en l’uniforme un « signe de reconnaissance », qui permet de « s’identifier à un groupe » et de « faire unité dans l’établissement ».
Jean-Luc Cardin, directeur adjoint, y voit aussi d’autres effets positifs, comme une attention plus particulière des élèves à leur tenue, « un peu plus d’élégance ». « Les garçons veillent à avoir une attitude un peu différente », remarque-t-il. C’est aussi, d’après lui, « dix fois plus pratique » et beaucoup plus économique (le polo étant à 12 € et le pull à 25 €).
Au-delà des aspects pratique et esthétique, il s’agissait aussi d’« arrêter cette moquerie qui existe, en primaire comme au collège », cette « pression impressionnante vis-à-vis des marques, quipeut être source de harcèlement. On voulait cesser tout ça », tranche Corinne Cavrois. « Au bout d’un mois, le résultat est positif », estime celle qui n’a « aucun regret ». Elle constateune « très forte adhésion », malgré certains élèves qui ont pu être, au début, un peu frileux. Ils n’étaient d’ailleurs pas les seuls : « Quelques familles avaient dit qu’elles partiraient si l’uniforme devient obligatoire, mais elles sont toujours là. »
L’établissement a réservé des milliers d’uniformes, et des parents d’élèves vont mettre en place une « bourse du vêtement » pour recycler les uniformes entre familles. Déjà plus de cinquante demandes d’inscriptions sont actées pour la prochaine année scolaire, dues, Corinne Cavrois l’assure, à l’uniforme : « On ne cache pas que l’uniforme est obligatoire, au contraire. » Au 5 octobre, « autant de demandes,c’est extrêmement bien, et même surprenant. C’est inédit pour Sainte-Marie ».
Dans le diocèse, Sainte-Marie n’est pas seul à avoir adopté l’uniforme : Le collège du Prieuré de Sambin, le lycée catholique de Pontlevoy, l’ensemble scolaire Saint-Vincent Père Brottier et l’école ND de Vendôme ont été précurseurs dans ce domaine. Partout cette tenue unique a été bien admise par les élèves.
Tandis que les informations nationales font état de beaucoup d’hésitations ou de reports pour le retour en classe des enfants dans la foulée du déconfinement, certaines écoles catholiques de Loir-et-Cher ont ouvert leurs portes en début de semaine. C’est le cas notamment à Mer et à Blois où ce matin, le directrice de l’école sainte-Marie et son équipe, masquées sur le trottoir, attendaient les élèves et leurs parents.
Des élèves visiblement intimidés et déroutés par le « jeu de piste » mis en place pour accéder à leur salle de classe : marquages au sol, panneaux indicateurs, personnels pour guider, un arsenal de mesures qui passe par les lavabos et le lavage des mains obligatoire. Mais déjà la sonnerie retentit et les cours commencent, en effectifs réduits bien sûr, mais cette fois face à l’enseignant(e). Les cours ont repris !
Les écoles de notre diocèse auront toutes ouvert au plus tard le lundi 18 mai.
Sous contrat avec l’Education nationale depuis la rentrée, la classe Montessori de l’école Saint-Charles accueille 25 élèves soit une dizaine de plus par rapport à l’an passé. Une belle satisfaction pour la directrice Gaëlle Fonty qui se bat depuis 2010 pour développer cette pédagogie prônant un enseignement individualisé tenant compte du rythme de l’enfant. Il y a quelques jours, les aménagements de la classe ont été présentés aux parents. Ce fut l’occasion pour eux de dialoguer avec les responsables Gaëlle Fonty et Véronique Halay. Le passage sous contrat a permis d’abaisser les coûts de façon substantielle, les frais annuels d’inscription passant de 2.700 à 1.700 euros. L’établissement privé catholique envisage de créer une nouvelle classe Montessori pour la tranche d’âge 6-9 ou 6-12 ans dans deux ou trois ans.
L’école Saint-Vincent – Père-Brottier mène actuellement une action auprès des classes de cycles 2 et 3 afin d’aider les élèves à développer leur attention. Ainsi, à raison d’une heure par semaine, les enfants apprennent à stabiliser, diriger, et déplacer leur attention à l’aide de la méthode L’attention, ça marche ! développée par Eline Snell, auteure de Calme et attentif comme une grenouille. « Être dans une relation intime avec soi-même, c’est un enjeu important aujourd’hui », affirme Élisabeth Brevet, instructrice en pleine conscience pour les enfants, chargée de la formation auprès des élèves. « Je les invite à entrer en contact avec toutes les ressources intérieures qu’ils ont en eux. L’objectif est de retrouver la maîtrise de l’attention, de sortir des réponses automatiques. »
Chaque séance débute par le rappel des règles. « Rien de ce qui est dit ici ne doit sortir. On ne rapporte pas, on ne commente pas, on ne critique pas. C’est le respect de la parole. » Élisabeth Brevet utile trois objets symboliques. La pierre parlante donnée à celui qui veut s’exprimer « pour donner confiance dans la parole et l’écoute ». Le bol chantant qui sonne « pour gagner silence », et l’image de la grenouille « qui invite à être aussi calme qu’elle ». Posture détendue, yeux fermés, les enfants accueillent le flot de leurs pensées. « Parfois, elles nous commandent… Ou elles ne racontent pas toujours la vérité… Il faut se méfier de ses pensées… »
Ce mardi, en conclusion, les élèves se livrent à une petite méditation. « Que faire quand on rumine ? »Élisabeth donne des pistes. « Tu n’es pas obligé de suivre tes pensées, de leur obéir, car elles inventent beaucoup. » Des exercices sont ensuite repris en classe chaque jour avec l’enseignante. Après trois séances sur les dix programmées, Armelle Le Mestre note que ses CE2-CM1-CM2 ont progressé, gagné en concentration. « C’est une expérience positive qui nous a été rendue possible grâce au soutien financier du Rotary club. »
Moderne, beau et ergonomique, le nouveau portail internet de Saint-Joseph Notre-Dame vaut la visite. Gageons qu’il deviendra au fil du temps un support indispensable aux nombreuses actualités de cet établissement très dynamique !
L’école sainte-Geneviève de Contres a organisé une journée sensibilisation aux handicaps. Le comité handisport 41 a présenté des ateliers foot en fauteuil roulant et jeu avec un ballon sonore les yeux bandés. Tous les élèves ont participé. Puis nous avons eu l’intervention de Marie-Amélie Le Fur, athlète paralympique triple médaillée des JO de Rio notamment, et originaire du Loir et Cher.
Cette journée a été proposée et financée par l’APEL de notre école. Un moment très riche en émotions et en sensations nouvelles … dur dur de ne pas utiliser la vue !!
« Quel calme ! Quel silence dans l’école ce vendredi ! Mais que se passe-t-il à l’école Notre-Dame de Vendôme ? » Ce vendredi à 11h10, tout le monde, élèves, enseignants, membres du personnel, a cessé ses activités pour LIRE. Chacun a pris son livre et a fait une pause d’un quart d’heure de lecture-plaisir. L’objectif ? Lire, faire lire, aimer lire, donner l’exemple aux enfants qui peuvent voir des lecteurs en action !
Désormais à Notre-Dame, tous les vendredi à la même heure, le temps s’arrête … à la grande joie de tous.
Un pommier a été planté aujourd’hui à l’école Saint-Charles de Blois. Un arbre remis en cadeau par l’école allemande de Walhwies (Freie Waldorfschule) aux élèves de Saint-Charles qui se sont rendus en Allemagne au mois de mai. Cette école se situe près du Lac de Constance dans le Sud du pays.
Une cérémonie a eu lieu à l’école en présence de tous les enfants, du Directeur diocésain et d’un membre du Lion’s Club qui a participé au financement de ce voyage scolaire. Ce pommier qui donnera les fruits d’une bonne tartes aux pommes dans quelques années sera aussi un « arbre à souhaits ». Tout le monde pourra y suspendre un souhait. Le premier pourrait être : « que les élèves allemands puissent venir à Blois rencontrer les élèves de Saint-Charles ».