Attentif comme une grenouille

5df04ca447595f6c0d8b45e2L’école Saint-Vincent – Père-Brottier mène actuellement une action auprès des classes de cycles 2 et 3 afin d’aider les élèves à développer leur attention. Ainsi, à raison d’une heure par semaine, les enfants apprennent à stabiliser, diriger, et déplacer leur attention à l’aide de la méthode L’attention, ça marche ! développée par Eline Snell, auteure de Calme et attentif comme une grenouille. « Être dans une relation intime avec soi-même, c’est un enjeu important aujourd’hui », affirme Élisabeth Brevet, instructrice en pleine conscience pour les enfants, chargée de la formation auprès des élèves. « Je les invite à entrer en contact avec toutes les ressources intérieures qu’ils ont en eux. L’objectif est de retrouver la maîtrise de l’attention, de sortir des réponses automatiques. »
Chaque séance débute par le rappel des règles. « Rien de ce qui est dit ici ne doit sortir. On ne rapporte pas, on ne commente pas, on ne critique pas. C’est le respect de la parole. » Élisabeth Brevet utile trois objets symboliques. La pierre parlante donnée à celui qui veut s’exprimer « pour donner confiance dans la parole et l’écoute ». Le bol chantant qui sonne « pour gagner silence », et l’image de la grenouille « qui invite à être aussi calme qu’elle ». Posture détendue, yeux fermés, les enfants accueillent le flot de leurs pensées. « Parfois, elles nous commandent… Ou elles ne racontent pas toujours la vérité… Il faut se méfier de ses pensées… »
Ce mardi, en conclusion, les élèves se livrent à une petite méditation. « Que faire quand on rumine ? »Élisabeth donne des pistes. « Tu n’es pas obligé de suivre tes pensées, de leur obéir, car elles inventent beaucoup. » Des exercices sont ensuite repris en classe chaque jour avec l’enseignante. Après trois séances sur les dix programmées, Armelle Le Mestre note que ses CE2-CM1-CM2 ont progressé, gagné en concentration. « C’est une expérience positive qui nous a été rendue possible grâce au soutien financier du Rotary club. »

Texte et photo NR

A Saint-Vincent Père Brottier, des collégiens généreux

BLOIS DON BROTTIER - 1Une première récolte pour la Banque alimentaire s’est déroulée durant cette première semaine de l’Avent au collège Saint-Vincent – Père-Brottier. « Une sensibilisation au don et à l’attention aux autres, parce que l’éveil à la générosité est marqué dans notre devise » souligne Mélanie Marpault, chef d’établissement. Jeudi, le camion de la Banque alimentaire est venu ramasser ces dons de « boîtes en plus ». Les délégués des quatre classes étaient présents pour aider à charger.

Texte et photo La Nouvelle République BOUTONLIEN

Passage de témoin tintant à Saint-Vincent-Père Brottier de Blois

BLOIS-SAINT_VINCENTAprès restauration, la cloche qui a ponctué les récréations du cours Saint-Hilaire dans les années 40-50 vient de reprendre du service dans la cour du groupe scolaire Saint-Vincent – Père-Brottier. « C’est un moyen de montrer l’enracinement de l’établissement dans son histoire. Une cloche qui rythme les journées, pour nous, c’est important »confiait dimanche Mélanie Marpault, chef d’établissement, lors de l’inauguration. La présidente des anciens élèves du cours Saint-Hilaire, Nicole Simon, a officiellement transmis le cordon de la cloche – et son mode d’emploi ! , à la jeune Mouna, élève de CP un peu intimidée. L’occasion aussi de remettre à l’école un chèque de 3.000 €, tout en exhortant les anciens élèves à venir gonfler les rangs de l’association. Tout de gris et de blanc vêtus, élèves et enseignants arboraient l’uniforme institué en ce début d’année. « Du CP à la troisième, chacun porte le blason de l’établissement avec la devise «  Exigence et générosité  » » détaillait Mélanie Marpault. « L’idée est d’apprendre à ne pas juger une personne sur les signes extérieurs mais sur ce qu’il est vraiment. Nous souhaitons aussi que les enfants s’enracinent, qu’ils considèrent l’établissement comme une famille, un lieu de vie. L’uniforme est un moyen également de gommer les différences. »

La cloche, appelée Hilaire, devait recevoir jeudi la bénédiction du père Damien Stampers.

Texte et photo La Nouvelle République : Monique Cabourg BOUTONLIEN