Travailler sa diction par le jeu

Le collège privé Saint-Vincent-Père-Brottier de Blois a encore eu une idée originale : enregistrer des règles de jeux de société pour les enfants déficients visuels.

Deux jeux, deux règles enregistrées par les collégiens

ELEVES SAINT VINCENT OKToute la classe a été mise en compétition pour participer à l’enregistrement des règles des jeux « Le verger » et « La chasse aux monstres ». Seuls quatre élèves ont été retenus finalement. « On a appris à bien parler à voix haute, à bien articuler chaque mot, à être fluide, faire les liaisons, mettre le ton et mettre le sourire dans les mots », se souviennent Lola et Shekinah, deux des collégiennes sélectionnées. Elles ont été aidées dans l’enregistrement par Lina et Lou. Ce qui leur a plu également c’est « d’aider les enfants non-voyants, pour qu’ils puissent eux aussi jouer et se distraire en famille avec des jeux de société ».
Le résultat a été enregistré dans le studio de RCF Blois où Frédéric, le technicien, a peaufiné le montage en enlevant tous les bruits – les « Bah », les toux, éternuements et tous les autres sons parasites – afin que cela soit parfait.
Les CD ont été envoyés à AccessiJeux, qui a été satisfaite du résultat. Les collégiens, enthousiasmés par l’expérience, ont souhaité la renouveler. Ce qui va être possible bientôt, avec d’autres enfants. Une belle motivation et une bonne action pour ces collégiens motivés à se dépasser pour aider les malvoyants et non-voyants.

 

Texte et photo La Nouvelle République – Anne Richoux     

12 collégiens de Saint-Vincent Père Brottier en tournée …

BLOIS THEATRE BROTTIER - 1Durant trois jours, une douzaine de collégiens du groupe scolaire Saint-Vincent – Père-Brottier ont parcouru la campagne au pas d’une jument percheronne. Dans la charrette, des élèves, mais aussi des décors de théâtre à monter le soir sur des places de villages. La troupe a ainsi fait étape à Villexanton, Mulsans puis au collège, en interprétant à chaque fois, devant un public d’une quarantaine de personnes, des textes de Karl Valentin. « Le premier acteur à descendre dans les tavernes pour que la culture vienne dans chaque quartier », précise Thierry Tchang-Tchong, intervenant professionnel qui a accompagné ces élèves volontaires tout au long de l’année scolaire. Lors de la dernière séance, la directrice Mélanie Marpault a présenté « ce projet pédagogique original, un peu fou, qui mêle plusieurs objectifs : découvrir les joies du théâtre, donner de la voix, aller à la rencontre des autres et surtout vivre ensemble. S’entraider, s’encourager, être attentif aux autres, autant de qualités recherchées actuellement dans notre société. » De son côté, Thierry Tchang-Tchong s’est réjoui de « cette belle aventure artistique et humaine ». Les collégiens se sont quittés le cœur gros… Saline, la magnifique jument, s’en est retournée dans son pré. Mais les jeunes saltimbanques qui ont tant fait rire le public caressent un espoir : « Cette expérience est si positive qu’un projet itinérant pourrait être reconduit l’année prochaine », a confié la directrice.

 

Texte la Nouvelle République : Monique CabourgPICTOLIEN

Avis de théâtre au collège Saint Vincent-Père Brottier de Blois !

Capture d’écran 2016-06-13 à 09.42.36Les élèves du collège Saint Vincent-Père Brottier vous invitent pour trois spectacles (mardi 28 Juin à Villexanton Cour de la Mairie – mercredi 29 Juin à Mulsans Place de l’église – jeudi 30 Juin à Blois au  Collège St Vincent-Père Brottier (proche piscine Tournesol)).

On y jouera des sketches très drôles de Karl Valentin sous la direction d’un metteur en scène professionnel. Venez les applaudir !

 

Karl Valentin (de son vrai nom Valentin Ludwig Fey) est né en 1882 dans la banlieue de Munich. Après un apprentissage de la menuiserie, il s’est tourné vers les arts de la scène vers 1900. Karl Valentin s’est produit dans de nombreux cabarets et théâtres de Munich, le rendant célèbre en Allemagne pour son talent d’écrivain et de « performeur » dans des sketches. Karl Valentin a également réalisé de nombreux films, muet et audio. 

L’Apel 41 invite Brigitte Prot à Blois

Orientation - 1Présentée vendredi dernier, au théâtre Monsabré, par Marie-Hélène Weicherding, responsable de l’ISF (Information conseil aux familles) et Philippe Guimard, président de l’Apel 41 (Association des parents d’élèves de l’enseignement libre), l’exposé de la psychologue-pédagogue Brigitte Prot a littéralement passionné son public. Un public composé d’une centaine d’élèves de troisième, venus de Saint-Joseph (Mer), Saint-Vincent-Père Brottier, Notre-Dame des Aydes et Saint-Charles, pour assister à une conférence sur la motivation et l’orientation en classe de troisième. Une nouvelle formule de formation mise en place cette année par l’Apel.
Truffant son exposé de très nombreux exemples concrets, l’intervenante propose un éclairage sur les paramètres à considérer pour faire le bon choix en troisième. « Il s’agit de découvrir le projet que chacun porte en soi pour ne pas passer à côté de sa vie », insiste-t-elle. La classe de troisième est un passage avant le lycée, un changement aussi qui demande des capacités d’adaptation pour la construction et l’affirmation de soi. Brigitte Prot évoque la nécessité de « devenir qui on veut être afin d’avoir sa place dans la société ». Une affaire de confiance en soi, en son intelligence, à ses aptitudes au travail, à ses choix et à sa capacité à terminer ce qui est entrepris. « Il ne faut placer la barre ni trop haut ni trop bas », poursuit l’intervenante tout en présentant le tableau du chercheur américain Howard Gardner sur les intelligences multiples. Rejetant catégoriquement la notion de nullité, la psychologue explique que nous possédons huit formes d’intelligence, dont certaines sont dominantes, et que personne n’est nul partout. Une façon de stimuler la confiance et l’estime de soi à l’âge des « grands bonheurs et des grands malheurs ». La séance s’est poursuivie par des ateliers entre élèves et devait être complétée l’après-midi par la découverte des filières professionnelles et technologiques au lycée La Providence.

Texte et photo La Nouvelle République: Jacques Henry
 PICTOLIEN

A Saint-Vincent Père Brottier, des collégiens généreux

BLOIS DON BROTTIER - 1Une première récolte pour la Banque alimentaire s’est déroulée durant cette première semaine de l’Avent au collège Saint-Vincent – Père-Brottier. « Une sensibilisation au don et à l’attention aux autres, parce que l’éveil à la générosité est marqué dans notre devise » souligne Mélanie Marpault, chef d’établissement. Jeudi, le camion de la Banque alimentaire est venu ramasser ces dons de « boîtes en plus ». Les délégués des quatre classes étaient présents pour aider à charger.

Texte et photo La Nouvelle République BOUTONLIEN

Passage de témoin tintant à Saint-Vincent-Père Brottier de Blois

BLOIS-SAINT_VINCENTAprès restauration, la cloche qui a ponctué les récréations du cours Saint-Hilaire dans les années 40-50 vient de reprendre du service dans la cour du groupe scolaire Saint-Vincent – Père-Brottier. « C’est un moyen de montrer l’enracinement de l’établissement dans son histoire. Une cloche qui rythme les journées, pour nous, c’est important »confiait dimanche Mélanie Marpault, chef d’établissement, lors de l’inauguration. La présidente des anciens élèves du cours Saint-Hilaire, Nicole Simon, a officiellement transmis le cordon de la cloche – et son mode d’emploi ! , à la jeune Mouna, élève de CP un peu intimidée. L’occasion aussi de remettre à l’école un chèque de 3.000 €, tout en exhortant les anciens élèves à venir gonfler les rangs de l’association. Tout de gris et de blanc vêtus, élèves et enseignants arboraient l’uniforme institué en ce début d’année. « Du CP à la troisième, chacun porte le blason de l’établissement avec la devise «  Exigence et générosité  » » détaillait Mélanie Marpault. « L’idée est d’apprendre à ne pas juger une personne sur les signes extérieurs mais sur ce qu’il est vraiment. Nous souhaitons aussi que les enfants s’enracinent, qu’ils considèrent l’établissement comme une famille, un lieu de vie. L’uniforme est un moyen également de gommer les différences. »

La cloche, appelée Hilaire, devait recevoir jeudi la bénédiction du père Damien Stampers.

Texte et photo La Nouvelle République : Monique Cabourg BOUTONLIEN