Les Chefs d’établissement se réunissent pour travailler sur la responsabilité

C’est un rendez-vous annuel pour tous les Chefs d’établissements du diocèse qui permet de travailler loin de son école et de sa vie « mouvementée » pendant deux jours. Un ressourcement, des apports, des temps d’échanges qui permettent d’aborder des thèmes importants comme cette année « vivre la responsabilité autrement ». Un des ateliers laissait aussi libre court à la créativité et au travail manuel : il s’agissait de concevoir « une école où tout le monde est responsable ».

Une session des Chefs d’établissement en « responsabilité »

P1020084.jpgTrès impactée par trois journées vécues à Vittel sur le thème de « Vivre la responsabilité autrement », l’équipe de la DDEC de Blois avait très envie de transmettre l’esprit du réenchantement aux forces vives du diocèse en organisant une session des Chefs d’établissement sur le thème de la responsabilité en la considérant comme assumée, partagée et fraternelle ! Lire la suite

L’Enseignement catholique se souvient

arec2L’Arec s’est réuni aujourd’hui autour de notre évêque pour célébrer la fin de l’année et l’approche de Noël. L’association qui rassemble des retraités de l’Enseignement catholique est très active : elle publie un journal trimestriel « Le Flocon », organise des rencontres mensuelles et accueille les nouveaux retraités autour de repas très conviviaux où les discussions vont bon train.

La rencontre avec Monseigneur Batut (qui a célébré une messe) a été l’occasion pour chacun de préciser son itinéraire professionnel d’enseignante, de directeur ou directrice, d’économe, et ses établissements fréquentés. Beaucoup ont eu plaisir à échanger sur l’école d’aujourd’hui et l’inévitable comparaison avec celle d’hier … En tout cas, beaucoup de joie émanait de ce repas partagé !

Les fruits de l’amitié franco-allemande

P1010160Un pommier a été planté aujourd’hui à l’école Saint-Charles de Blois. Un arbre remis en cadeau par l’école allemande de Walhwies (Freie Waldorfschule) aux élèves de Saint-Charles qui se sont rendus en Allemagne au mois de mai. Cette école se situe près du Lac de Constance dans le Sud du pays.

Une cérémonie a eu lieu à l’école en présence de tous les enfants, du Directeur diocésain et d’un membre du Lion’s Club qui a participé au financement de ce voyage scolaire. Ce pommier qui donnera les fruits d’une bonne tartes aux pommes dans quelques années sera aussi un « arbre à souhaits ». Tout le monde pourra y suspendre un souhait. Le premier pourrait être : « que les élèves allemands puissent venir à Blois rencontrer les élèves de Saint-Charles ».

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Semaine de la solidarité

AfficheRefugiesDu 11 au 15 décembre, la semaine de la solidarité sera vécue dans nos établissements en pensant aux enfants des familles réfugiées qui y sont scolarisés. Les actions mises en place (opérations « bol de riz ») serviront à financer, via la Fondation Victor Dillard, des cours de soutien, des aides aux devoirs, du FLE (Français Langue Etrangère).

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Victor Dillard s’affiche

IMG_4129En prévision du lancement du timbre « Père Victor Dillard » que La Poste dévoilera le 6 octobre au lycée Notre-Dame des Aydes, l’établissement se pavoise. C’est une opération de grande échelle …

La messe de rentrée de l’enseignement catholique a envoyé en mission six nouveaux Chefs d’établissement.

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C’est la cathédrale Saint-Louis de Blois qui a accueilli une messe célébrée par Mgr. Batut au terme de laquelle les six nouveaux Chefs d’établissement qui ont pris leur fonction en ce début d’année se sont vus remettre leur lettre de mission des mains de Bruno Chauvineau, Directeur diocésain. L’occasion aussi de regrouper aussi les Chefs d’établissement présents pour leur confirmer leur mission et les applaudir pour leur engagement auprès des jeunes.

Pascal Balmand : « Je demande un moratoire d’un an sur les emplois aidés » pour l’enseignement catholique

Pascal-Balmand-secretaire-general-lenseignement-catholique_0_729_486Alors que dans l’Enseignement catholique, plus d’un emploi sur dix est un contrat aidé, le secrétaire général craint que la réduction du dispositif voulue par le gouvernement ne conduise à une « dégradation du service éducatif rendu ».

La Croix : Les chefs d’établissement de l’Enseignement catholique se plaignent de la réduction drastique du nombre d’emplois aidés. Que représentent ces contrats pour votre réseau d’écoles ?

Pascal Balmand : Nos établissements comptent environ 10 000 salariés en contrats aidés, soit 11 % de nos emplois non-enseignants. Parmi eux, on trouve 6 000 postes consacrés à l’accompagnement des élèves en situation de handicap, des postes qui selon le gouvernement ne seront pas supprimés et qui, par ailleurs, il faut le souligner, ne sont pas affectés directement à nos écoles mais bien aux enfants et jeunes concernés. Les 4 000 emplois restants, eux, soit 4,4 % de nos effectifs, sont supprimés ou ne seront pas renouvelés au terme des contrats. Il s’agit pour un millier d’entre eux de postes d’agents spécialisés des écoles maternelles (Asem). On trouve aussi 2500 emplois concernant l’entretien ou la restauration et 500 autres qui ont trait à la surveillance ou à des tâches administratives.

Quelles seront les conséquences de ces suppressions d’emplois aidés ?

P. B. : Il y a là d’abord une source de désarroi terrible chez les personnes qui ne voient pas leur emploi reconduit. Cette décision entraînera ensuite de graves difficultés financières pour beaucoup de nos petits établissements, qui jouent pourtant un rôle essentiel dans le maillage éducatif. Elle ne provoquera pas, à elle seule, la fermeture d’écoles mais pourrait être la goutte d’eau qui fait déborder le vase pour des établissements déjà en difficulté. La suppression des contrats aidés pourrait entraîner une dégradation du service éducatif rendu.

Est-il normal que l’Enseignement catholique soit à ce point dépendant de ce type de contrats pour le fonctionnement ordinaire de ses écoles ?

P. B. : Nos établissements ne sont pas des entreprises mais des structures associatives à but non lucratif. Et à ce titre, ils relèvent de l’économie sociale et solidaire, un secteur qui fait très largement appel aux emplois aidés. De plus, nos écoles n’auraient pas besoin de recourir à ce dispositif si toutes les collectivités respectaient véritablement le principe de parité inscrit dans la loi Debré et leur versaient un euro par élève pour chaque euro dépensé pour un enfant inscrit dans le public. Nous sommes, rappelons-le, associés au service public de l’éducation et elles sont tenues de financer le fonctionnement de nos établissements hors immobilier et hors frais liés au « caractère propre ».

Selon le ministre de l’éducation Jean-Michel Blanquer, une partie des contrats aidés ont été affectés à des missions sans lien avec l’esprit du dispositif. Y a-t-il eu des abus ?

P. B. : Méfions-nous des généralisations. Je ne crois pas que l’on puisse dire cela, même si, ici ou là, on peut certainement trouver des situations qui relèvent de l’abus. Pour le reste, je ne me prononce pas sur la décision du gouvernement en tant que telle, que d’aucuns trouveront cohérente et légitime. Je conteste son application immédiate. Je demande un moratoire d’un an sur les emplois aidés, ce qui permettrait à nos établissements d’anticiper les effets des suppressions.

Peut-on miser sur un surcroît de solidarité au sein de votre réseau afin de pallier les difficultés entraînées par la suppression d’emplois aidés ?

P.B. : Oui, d’ores et déjà, certains diocèses réfléchissent à des mécanismes de solidarité entre organismes de gestion. On peut imaginer, là où le maillage est dense, la mutualisation d’une partie du personnel entre plusieurs établissements. Mais une telle solution ne peut pas s’appliquer à de petites écoles isolées.

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