Des dessins pour les personnes âgées

Belle initiative en Sologne. L’école Saint-Jean-Bosco de Lamotte-Beuvron se mobilise en ce temps de confinement pour rompre la solitude des personnes âgées
D’après l’idée de la directrice d’établissement, les élèves (une soixantaine, de la maternelle au CM2) avec le soutien de leurs parents ont décidé de prendre leurs crayons et adresser un dessin aux résidents d’une quinzaine d’Ehpad, du département, mais aussi de la France entière. « Les élèves ont conscience qu’ils ne rencontreront peut-être jamais physiquement toutes les personnes concernées : il s’agit d’un geste d’amour gratuit qui leur permet de découvrir qu’il y a plus de joie à donner qu’à recevoir », explique dans un mail Marie Madec, la directrice. « Un moyen concret pour les élèves et les enseignantes d’être solidaires au sein de cette crise avec les soignants et de les soutenir comme nous le pouvons. Un moyen de développer la conscience humaine et citoyenne de nos élèves ».
Les 36 élèves ont déjà adressé 750 dessins aux personnes âgées. Pour le prochain envoi, les écoliers planchent sur des poèmes inspirés du texte de Paul Eluard « Des mots qui font vivre ».
Une initiative qui ne laisse pas insensibles les résidents et personnel des Ehpad destinataires des dessins des enfants. Marie Madec livre quelques témoignages reçus en retour : « Je vous remercie pour les dessins d’enfants, votre initiative est très appréciée au sein de la maison de retraite. Merci les enfants, il y a même des résidents qui se demandent comment vous remercier tellement ils sont contents, peut-être pourront envisager une correspondance », explique-t-on du côté de l’Ehpad Saint-François de Blois. À l’Ehpad de Neuville, on dit : « Nous sommes très sensibles à vos encouragements et nous vous remercions. Sachez que les dessins sont régulièrement affichés dans nos unités et sont très appréciés par nos résidents ».
Contact : ecolestjeanbosco41@gmail.com

Texte et photo La NR

Lamotte-Beuvron : l’école Saint-Jean-Bosco inaugurée et bénie !

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Vendredi soir, la directrice Suzy Fontaine et l’équipe enseignante accueillaient tous ceux qui ont œuvré pour l’installation de l’école Saint-Jean-Bosco, les 33 élèves et leurs parents. Suzy Fontaine a remercié tous les acteurs de cette « formidable aventure » et les parents qui lui ont fait confiance.

Les élèves, tous vêtus de blouses bleu marine (choisies par l’association des parents d’élèves), ont chanté « Douce France », les adultes les ont accompagnés avec enthousiasme.
Après les discours, Mgr Batut, évêque de Blois, a béni l’assistance et les salles de classe et a indiqué sa joie d’inaugurer cette école qui renaît, lieu d’humanisation et de socialisation en reprenant les paroles de Victor Hugo, « ouvrir une école, c’est fermer une prison » et celles de saint Jean Bosco, « Faites que les enfants se sachent aimés avec un enseignement de très bonne qualité. »
Ainsi que le disait saint Jean Bosco, fondateur des écoles salésiennes (1815-1888), « sans affection, pas de confiance, sans confiance, pas d’éducation », paroles affichées dans l’école.
« C’est un bon moment, c’est touchant de voir ces jeunes enfants bien entourés et bien installés dans des locaux joyeux et confortables, tout est réuni pour leur réussite. Il y a une bonne ambiance, les enseignantes et les parents créent un lien chaleureux », indique une maman heureuse.

Texte La Nouvelle République BOUTONLIEN

Première rentrée à Lamotte-Beuvron

Lamotte rentrée des classesTrente-trois enfants ont fait leur rentrée à l’école catholique Saint-Jean-Bosco, à Lamotte-Beuvron (ces enfants venaient de l’école Saint-Martin de Nouan-le-Fuzelier qui a fermé ses portes).

Ils ont été accueillis par le chef d’établissement Suzy Fontaine, secondée par Marie en CE2 CM1 CM2, entourée de l’équipe enseignante : Nathalie en maternelle, Camille en CP CE1, avec l’aide précieuse de Sylvie, aide maternelle.
« Cette école était fermée (école Sainte-Anne, créée en 1876 par les religieuses de Saint-Paul de Chartres) depuis les années 60, c’est un vrai plaisir de la voir renaître, la cour avec les marronniers rappelle l’école d’autrefois, mais l’intérieur est moderne, gai, fonctionnel », explique un papa.
En effet, les trois classes, équipées de mobilier neuf, sont peintes en violet, parme, fuchsia, rose, orange. Enfants et parents apprécient le côté chaleureux et très actuel de ces couleurs de l’arc-en-ciel.
Suzy Fontaine a souligné l’accueil et l’aide de la municipalité, et le travail de toute l’équipe qui s’est beaucoup investie pour l’installation de l’école ; les travaux ont commencé mi-juin et tout était prêt pour recevoir les enfants le 2 septembre !
Toute l’équipe de l’école avec le directeur diocésain, le président de l’Ogec, ainsi que l’abbé Pichon, le maire, le premier adjoint, la présidente de l’Apel, parents et enfants ont partagé un petit déjeuner sous un soleil radieux.
Les enfants ont participé à un pique-nique pour le déjeuner de ce premier jour. Ils porteront des blouses, qui devraient arriver très prochainement (fournies et lavées par l’Apel).
L’inauguration de l’école est prévue sous peu.

Texte et photo La Nouvelle RépubliqueBOUTONLIEN

L’école de Nouan-le-Fuzelier va déménager ?

école nouan 2Le scénario du déplacement de l’école Saint-Martin se dessine de plus en plus clairement du côté de Nouan-le-Fuzelier. Jérôme Brunet, le directeur diocésain de l’enseignement catholique de Blois, était jeudi soir dans les locaux de l’établissement pour faire le point sur l’avancée du dossier. « Le comité diocésain de l’enseignement catholique souhaite à l’unanimité le déplacement de l’école sur Lamotte-Beuvron », a-t-il commencé par informer la vingtaine d’auditeurs présents, parents, représentants du diocèse, enseignants, prêtre de la paroisse etc. Ce déménagement, alternative à une fermeture pure et simple de l’établissement primaire privé, deviendrait effectif dès la prochaine rentrée scolaire 2015-2016.

2015 à Sainte-Anne ? Un calendrier serré, reconnaît Jérôme Brunet, mais la situation devient urgente : « Ça faisait plusieurs années qu’on constatait des difficultés pour équilibrer les comptes, avoir des élèves et du matériel potable. Il faut déplacer l’école ».  Si l’hypothèse du déménagement vers l’ancienne école Sainte-Anne de Lamotte-Beuvron semble faire l’unanimité, il reste encore « trois points de blocages à lever » avant que la décision ne devienne définitive, précise aussi Jérôme Brunet. « D’abord, la question des locaux de Sainte-Anne », qu’il faudra discuter avec le comité de gestion paroissial de Lamotte-Beuvron, la Fondation Victor Dillard et l’association diocésaine, qui assurent aujourd’hui la cotutelle des locaux. Deuxième point que la direction diocésaine doit encore clarifier : le forfait communal des maternelles qui sera appliqué par la municipalité de Lamotte-Beuvron. Contacté, Pascal Bioulac, indique être « attentif au dossier ». Un rendez-vous devrait être programmé très prochainement. Enfin, le déplacement de l’école devra encore être accepté par le préfet et le directeur académique des services de l’Éducation nationale. Dette et baisse d’effectifs Confronté à un déficit de 38.000 €, avec des dettes à hauteur de 19.000 euros, l’établissement Saint-Martin avait évalué à 165.000 euros minimum les travaux de rénovation et de mise aux normes de ses locaux de la rue du Château, à Nouan-le-Fuzelier. Autant de contraintes financières dans un contexte démographique guère porteur pour l’établissement primaire et maternelle de Nouan-le-Fuzelier. De 105 élèves en 2005, l’établissement n’en compte plus qu’une cinquantaine aujourd’hui. « Un nombre insuffisant d’enfants pour faire vivre l’école », rappelle Jérôme Brunet, selon qui le bassin de vie de Lamotte-Beuvron pourrait permettre de redresser la barre : « Oui, c’est pertinent de passer de Nouan à Lamotte-Beuvron. On agrandit notre zone, dans un environnement démographique plus favorable ». « Quand on parle de déplacements de locaux, on ne règle pas le problème financier, ni celui des travaux qu’il y aura aussi à faire là-bas », soulève quelqu’un dans la salle, allusion au montant des travaux à réaliser pour mettre aux normes les nouveaux locaux de Sainte-Anne. Entre 250.000 et 350.000 euros selon les chiffrages établis. « On va se donner 3 ans pour voir », conclut finalement le directeur de l’enseignement catholique, qui se veut confiant dans le potentiel de « 70 élèves, assez rapidement, en appliquant des règles assez simples ». En attendant la décision définitive, un prochain point d’étape est prévu le 15 avril prochain.
Texte et photo Laurence Texier, Nouvelle République
BOUTONLIEN