L’école de Nouan-le-Fuzelier va déménager ?

école nouan 2Le scénario du déplacement de l’école Saint-Martin se dessine de plus en plus clairement du côté de Nouan-le-Fuzelier. Jérôme Brunet, le directeur diocésain de l’enseignement catholique de Blois, était jeudi soir dans les locaux de l’établissement pour faire le point sur l’avancée du dossier. « Le comité diocésain de l’enseignement catholique souhaite à l’unanimité le déplacement de l’école sur Lamotte-Beuvron », a-t-il commencé par informer la vingtaine d’auditeurs présents, parents, représentants du diocèse, enseignants, prêtre de la paroisse etc. Ce déménagement, alternative à une fermeture pure et simple de l’établissement primaire privé, deviendrait effectif dès la prochaine rentrée scolaire 2015-2016.

2015 à Sainte-Anne ? Un calendrier serré, reconnaît Jérôme Brunet, mais la situation devient urgente : « Ça faisait plusieurs années qu’on constatait des difficultés pour équilibrer les comptes, avoir des élèves et du matériel potable. Il faut déplacer l’école ».  Si l’hypothèse du déménagement vers l’ancienne école Sainte-Anne de Lamotte-Beuvron semble faire l’unanimité, il reste encore « trois points de blocages à lever » avant que la décision ne devienne définitive, précise aussi Jérôme Brunet. « D’abord, la question des locaux de Sainte-Anne », qu’il faudra discuter avec le comité de gestion paroissial de Lamotte-Beuvron, la Fondation Victor Dillard et l’association diocésaine, qui assurent aujourd’hui la cotutelle des locaux. Deuxième point que la direction diocésaine doit encore clarifier : le forfait communal des maternelles qui sera appliqué par la municipalité de Lamotte-Beuvron. Contacté, Pascal Bioulac, indique être « attentif au dossier ». Un rendez-vous devrait être programmé très prochainement. Enfin, le déplacement de l’école devra encore être accepté par le préfet et le directeur académique des services de l’Éducation nationale. Dette et baisse d’effectifs Confronté à un déficit de 38.000 €, avec des dettes à hauteur de 19.000 euros, l’établissement Saint-Martin avait évalué à 165.000 euros minimum les travaux de rénovation et de mise aux normes de ses locaux de la rue du Château, à Nouan-le-Fuzelier. Autant de contraintes financières dans un contexte démographique guère porteur pour l’établissement primaire et maternelle de Nouan-le-Fuzelier. De 105 élèves en 2005, l’établissement n’en compte plus qu’une cinquantaine aujourd’hui. « Un nombre insuffisant d’enfants pour faire vivre l’école », rappelle Jérôme Brunet, selon qui le bassin de vie de Lamotte-Beuvron pourrait permettre de redresser la barre : « Oui, c’est pertinent de passer de Nouan à Lamotte-Beuvron. On agrandit notre zone, dans un environnement démographique plus favorable ». « Quand on parle de déplacements de locaux, on ne règle pas le problème financier, ni celui des travaux qu’il y aura aussi à faire là-bas », soulève quelqu’un dans la salle, allusion au montant des travaux à réaliser pour mettre aux normes les nouveaux locaux de Sainte-Anne. Entre 250.000 et 350.000 euros selon les chiffrages établis. « On va se donner 3 ans pour voir », conclut finalement le directeur de l’enseignement catholique, qui se veut confiant dans le potentiel de « 70 élèves, assez rapidement, en appliquant des règles assez simples ». En attendant la décision définitive, un prochain point d’étape est prévu le 15 avril prochain.
Texte et photo Laurence Texier, Nouvelle République
BOUTONLIEN

L’école Notre-Dame de Chitenay privée de forfait

OKChitenay reunion ecole notre-dameJeudi 5 février, l’école Notre-Dame de Chitenay a organisé une réunion d’information aux parents en présence de M. Brunet, directeur diocésain, Mme Charbonnier, directrice, M. Deladerière, président de l’Udogec 41, M. Louis, président de l’Ogec (structure de gestion de l’institut catholique). Cette réunion fait suite à la dénonciation par le Sivos (1), début 2015, du forfait, non obligatoire, attribué à l’école pour les élèves de maternelle.
M. Brunet a rappelé que dans son contrat d’association avec l’État, l’école privée suit le programme de l’Éducation nationale. Par ailleurs, tout établissement catholique doit être financé par la commune où il est implanté, au même titre que l’école publique (ce qui a toujours été le cas jusqu’à présent à Chitenay). L’école Notre-Dame compte 67 élèves, chiffre stable depuis plusieurs années, de la maternelle au CM2, dont 36 du Sivos (Chitenay 17, Cormeray 17, Seur 2).
M. Louis signale en 2011 un déficit, pour l’école, de 8.000 € qui, suite à la contribution des familles, est maintenant positif de 5.300 €. Le forfait annuel apporté par la commune pour chaque élève est utilisé pour les charges et les travaux de l’école. « Récemment, des travaux et investissements ont été effectués : tableau TBI (2), ordinateur, cour de récréation, toilettes… D’autres travaux restent à faire pour être en conformité avec la réglementation : détecteur incendie, accès handicapés… », précise Mme Charbonnier. Pendant la durée de la convention passée avec le Sivos en 2011, pour 3 ans, le forfait a toujours été honoré. Devant cette volte-face du Sivos, de ses conséquences financières (17 élèves de maternelle sont concernés), en fin de réunion, les parents avec à leur tête M. Carroué, président de l’association des parents d’élèves, se sont mobilisés.

Les actions

Beaucoup se sont portés volontaires pour participer au collectif de parents mis en place le soir même. Une pétition va être rédigée et envoyée aux différents protagonistes. Elle sera suivie de rencontres avec le Sivos, les élus de chaque municipalité et d’un point presse. « La mission pour l’école est la même qu’elle soit publique ou privée. L’école Notre-Dame a tout pour bien fonctionner », indique M. Brunet en guise de conclusion.

(1) Syndicat intercommunal à vocation scolaire. (2) Tableau blanc interactif.

Texte et photo Nouvelle Répubique. Cor. NR : Jacques Braconnier
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L’Ogec du collège Saint-Joseph de Mer change de Président et lance des projets

MER ST JOLes établissements scolaires catholiques Saint-Joseph de Mer connaissent un grand succès, en attestent les chiffres : Plus de deux cents élèves dans la partie maternelle et élémentaire placée sous la responsabilité de Catherine Ecarot, environ 150 au collège dirigé par Alain Le Pivain depuis une douzaine d’années. Et faute de place, de nombreux élèves sont en liste d’attente. Du travail donc pour l’Organisme de gestion (Ogec), une association régie par la loi de 1901. Une structure présidée depuis vingt ans par Louis De Balincourt qui, vendredi soir dans la salle des Charmettes, a reçu les éloges du directeur Alain le Pivain, à l’occasion de son départ annoncé de la présidence.

Mais sa succession est d’ores et déjà assurée, puisque le nouveau président est une figure bien connue en terre méroise. Georges Fleury, après trente années de gestion municipale, tiendra donc désormais les rênes de l’Ogec. Comme il nous le disait, « ma décision était liée au maintien d’Alain Le Pivain à la direction de l’établissement ». Un important projet l’attend avec la construction de quatre classes, dont deux nouvelles pour la rentrée 2016.

Article NR