L’école Saint-Jean Bosco de Lamotte-Beuvron accède au label « éco-école » !

Toute la communauté éducative de l’école Saint Jean Bosco de Lamotte-Beuvron s’est mobilisée à la suite de sa nouvelle directrice dans l’aventure éco-école. Le projet mené, éclairé par la découverte simultanée de l’encyclique «  Laudato Si »,  était centré sur la gestion des déchets dans l’établissement. Objectifs : relever les défis d’avenir et rayonner sur notre territoire solognot en créant un partenariat avec des entreprises locales afin de donner très concrètement une seconde vie à nos déchets. De nombreuses réalisations ont été faites en ce sens tout au long de l’année ; elles ont mobilisé parents, enseignants, élèves, associations locales… dans une joyeuse coopération et complémentarité.  Pour ne citer que quelques exemples :

  • fabrication de bourre de papier redonnée à une entreprise locale pour ses envois postaux- Mise en place d’un point de collectes pour déchets spécifiques à disposition des familles sous le préau de l’école (occasion de faire graphiques et pesées pour les élèves) : collecte de piles, de bouchons en plastiques (redonnés à une association venant en aide aux personnes porteuses de handicap), cartouches d’encre…
  • découverte de la filière papier en lien avec le SMICTOM et réalisation de papier recyclé et œuvres artistiques en matériaux recyclés/détournés
  • confection par des parents d’élèves de « porte-serviettes » (en tissus recyclés bien sûr) pour les élèves demi-pensionnaires afin d’abandonner les serviettes en papier pour passer aux serviettes en tissu ; choix d’un organisme de restauration éco-responsable, réduction du plastique unique
  • mise en place de bourses d’occasion (bourse aux jouets à Noël, bourses aux blouses…)
  • réalisation de maquettes d’un éco-quartier pour les CE2/CM1/CM2 et d’affiches sur le devenir de nos déchets et l’intérêt de pratiquer le tri en GS/CP/CE1
  • détournement de chambres à air usagées  en « repose-pieds » fixés sous les tables afin d’améliorer le confort des élèves (selon le modèle des « classes flexibles »)
  • mise en place d’un composteur permettant de ne pas gaspiller les déchets verts de la cour et de la cantine, et de créer notre propre composte en vue de relancer le potager de l’école.

Fort de ce succès et de la mobilisation active et joyeuse de toute la communauté éducative, l’aventure se poursuivra l’an prochain à Lamotte-Beuvron autour d’un nouveau projet afin de continuer à accompagner et aider chacun à la nécessaire  » conversion à l’écologie intégrale » à laquelle nous sommes appelés pour protéger notre planète et chacun de ses habitants. 

Sainte-Marie s’engage pour le développement durable

5e38cf1e90b4f1b6608b46c4L’établissement scolaire Sainte-Marie de Blois vient de s’engager dans une démarche visant à réduire son empreinte écologique avec pour objectif, obtenir le label Éco-école.
« Les élèves et l’équipe éducative de maternelle, du primaire et du collège sont mobilisés fortement sur la réduction des déchets, explique Isabelle Hallais directrice, dès lors des actions concrètes ont lieu dans toutes les classes. » Avec l’installation d’un composteur fourni à la rentrée par Agglopolys, les enfants ont été sensibilisés au tri, désormais deux poubelles sont placées dans chaque classe pour séparer le papier des autres déchets. De plus le nouveau prestataire de la restauration collective en s’approvisionnant le plus possible en local offre des repas cuisinés de qualité, résultat les déchets alimentaires ont été en l’espace d’un trimestre, divisés par trois.
Nouvelle étape pour les élèves des classes du primaire : s’intéresser à la deuxième vie des déchets. Une visite récente à la ressourcerie les Belles Manières leur a donné plein d’idées ! Pendant deux jours avec le concours de leurs parents ou grands-parents, ils ont appris à consommer différemment. Vendredi dernier, les cinq classes installées à la Providence, sur les conseils avisés de leurs enseignants, terminaient la confection d’une multitude de produits, d’accessoires et d’objets à partir de supports de récupération. Dans un atelier, des petites mains rafraîchissaient des petits meubles réformés en les peignant de toutes les couleurs pour embellir l’école, dans les étages les créations allaient aussi bon train. Un grand groupe était impliqué dans la confection de jolies lingettes pour partie cousues main « entièrement réalisées avec des tissus de récupération », précisait une enseignante. D’autres faisaient des wraps (tissu enduit de cire d’abeille) pour protéger les aliments, des tawashis pour remplacer les éponges, produits de lessive ou shampoings maison et cabanes en bouchons pour les oiseaux. Autant de créations éco-responsables que les enfants offriront aux parents lors des portes ouvertes du 8 février prochain.

Texte et photo La NR

Saint-Vincent-Père Brottier labellisé Eco-Ecole !

BLOIS ECO ECOLE  - 2L’établissement Saint-Vincent – Père-Brottier vient de se voir attribuer le label Eco-Ecole, programme international d’éducation au développement durable, développé en France depuis 2005 par l’association Teragir. Cette labellisation s’est articulée autour d’un projet mené par un comité de pilotage composé de représentants d’élèves de chaque classe de l’école élémentaire, et des CM2. Depuis la rentrée, ces écoliers motivés se sont réunis chaque mois autour d’Emmanuelle Blaize, enseignante et coordinatrice du projet. Régulièrement, ils ont mené des actions symboliques en faveur du tri des déchets et du gaspillage alimentaire : sapin de Noël composé de bouteilles plastique, totems de carnavals en cartons et objets divers, dépôt des épluchures au compost du jardin de l’école… « Ils ont dû, pour la première fois, prendre contact par mail avec des professionnels d’Agglopolys en vue d’interventions dans les classes » souligne Emmanuelle Blaize. « On est contents et fiers d’avoir aidé au recyclage, et d’avoir motivé les gens » ont confié Thiphaine, Mathéo, Matthias et Aymen qui, lui, était pourtant sceptique au départ. Aujourd’hui, le jeune garçon, qui rentrera au collège à la rentrée, regrette de ne pouvoir poursuivre l’an prochain cette aventure prévue sur trois ans. Mais les habitudes sont prises, et nul doute que les jeunes membres du comité de pilotage continueront à entraîner leur entourage à avoir de bons réflexes. Comme Mathéo qui a poussé ses parents à se munir d’un composteur.

Texte et photo La Nouvelle République

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