A tout juste 30 ans, le collège-lycée privé Saint-Joseph n’a pas fini sa croissance. L’établissement se développe sur de multiples tableaux. D’abord concernant ses effectifs : 421 élèves y ont fait leur rentrée cette année, contre 398 l’an passé. « Cette hausse provient surtout du collège. Nous passons de 263 élèves à 276 en un an », souligne le directeur, Olivier Daudé. Ce succès serait « consécutif à la mise en place de projets attractifs », comme « les classes à dominante sportive en 6e et 5e. » Au lycée professionnel, la hausse du nombre d’élève s’observe également. Ils étaient 55 l’an passé, et sont 65 cette année. Au lycée général, au sein duquel 80 élèves étudieront (contre 78 l’an passé), une autre nouvelle spécificité a séduit : la seconde connectée, sorte de « classe 2.0. » La possibilité d’effectuer des voyages solidaires, comme cette année en Équateur et au Mexique, a aussi pesé dans les décisions.
L’attractivité des bâtiments du collège-lycée vendômois sera, elle aussi, renforcée. « Au collège on a insonorisé toutes les salles, remplacé les néons par un éclairage led et refait la peinture. »
Bientôt un nouveau hall “ ambiance start-up ” Au lycée, une salle a été agrandie. « Et nous sommes en train de fermer le préau. On va en faire une salle de détente, avec une baie vitrée. L’inauguration pourrait avoir lieu début 2019. Il s’agira d’un lieu ambiance “ start-up ”, avec billard et endroit de travail. Un espace de 130 m2 un peu “ multi-usage ”. » Un chantier financé par le Département, la Région, et surtout par les contributions des familles. Scolariser son enfant en établissement privé a en effet un coût. « Pour les externes, nous sommes à 800 €, soit 80 € par mois. Mais nous accueillons tout type de familles, car nous avons des dispositifs au bénéfice des moins favorisées », précise Olivier Daudé. « Je pense que ce que nous apportons de plus ici, c’est une attention particulière à l’éducation des enfants. Nous sommes co-éducateurs avec les parents. »
Adaptation aux réformes L’établissement, fera appliquer la règle de l’interdiction du portable au collège. « S’ils le souhaitent, les parents pourront louer un casier 1 € par mois pour que l’élève dépose son portable à l’entrée, et le récupère à la sortie. » L’application d’autres réformes nationales dans les lycées nécessite par ailleurs un renforcement de l’équipe dirigeante. Tandis qu’Agnès Dall’Orso reste coordinatrice du collège, Christèle Hetier, professeure de mathématique, a été nommée coordinatrice du lycée. Pascale Vilaine se consacrera, quant à elle, au lycée professionnel.
Texte et photo LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE