Retour du Mexique pour les élèves de Saint-Jo Vendôme

Du 29 mars au 10 avril, douze élèves de 15 à 17 ans dont seulement trois garçons sont partis à la découverte du Mexique. Plus exactement de la ville de Guanajuato (à 300 kilomètres de Mexico) et de son université publique qui chapeaute onze établissements du secondaire. « Il y a un an, nous avons signé un partenariat avec cette université dont des membres sont venus à Vendôme. Depuis, nous avons préparé le déplacement, notamment en multipliant les actions pour trouver les financements, limitant la participation des parents à 660 € sur le 1.320 € que coûtait le voyage, avec trois jours à Mexico en hôtel, le reste du séjour étant assuré en famille Ce sont les élèves les plus motivés et qui présentaient un bon état d’esprit d’équipe qui ont été choisis », indique Rodolphe Ndong Ngoua, enseignant depuis sept ans à Saint-Joseph.
Un voyage longuement préparé « Il s’agissait de leur montrer un autre aspect de l’espagnol à travers la découverte d’une région d’Amérique latine où l’on parle aussi l’espagnol, rappeler que l’espagnol ce n’est pas parlé qu’en Espagne ! », poursuit le professeur qui, en 2014-2015, avait déjà mis sur pied un voyage aux Canaries pour dix élèves. « Une immersion dans le pays qui facilite grandement les progrès et ouvre les horizons », ajoute-t-il.
Une première pour Saint-Joseph qui, en ce retour des vacances de printemps, sera au cœur des conversations entre élèves d’autant qu’en mai, ils recevront parents et partenaires pour évoquer ce déplacement qui avait le patrimoine pour fil conducteur.
Comme il se doit, les participants ont découvert plusieurs sites touristiques comme le parc naturel de Las Palomas, le site archéologique de Plazuela, les pyramides de Teotihuacan…
Le groupe était aussi encadré par Sabine Pringault, professeur des sciences de la vie et de la terre, également intéressée par le Mexique notamment par un projet pédagogique en cours autour de l’axolotl, salamandre mexicaine menacée de disparition.
« La longue préparation du voyage a consolidé les liens entre nous et c’était mieux qu’un voyage payé par les parents », souligne Noë. « Le lycée existe depuis bientôt trente ans et nous sommes les premiers à aller aussi loin. Une superbe expérience », commente Antoinette quand Anaïs souligne la qualité de l’accueil dans un pays où la France garde une très bonne image.

Texte et photo : la NR