Après la création d’un nouveau logo et toujours dans l’optique de moderniser er redynamiser l’image des collège et lycée Saint-Joseph, le principal Olivier Daudé entouré par une équipe pédagogique très investie travaille sur de nouveaux projets pour les deux années à venir.
Tout d’abord, dès la rentrée prochaine, la création d’une classe pilote en 6e à pédagogie personnalisée inspirée par la méthode Maria Montessori. « Beaucoup de familles sont déjà intéressées par le projet ». Il s’agira de privilégier le travail en mini-ateliers et en autonomie pour tester de nouvelles notions. Trois professeurs (anglais, français et mathématiques) sont en cours de formation à ces méthodes. Si l’expérience de cette classe de démarrage donne de bons résultats, il sera envisagé d’étendre le dispositif pour cette classe jusqu’à la 3e.
Classe passerelle, Mexique et Equateur
Autre projet pour la rentrée 2017 « qui correspond à une réelle demande » la création d’une classe passerelle entre la 3e et la seconde pour les enfants en difficulté en 3e. Cette classe, adossée au lycée professionnel avec des cours professionnels et des cours spécifiques de remise à niveau ainsi que des stages en entreprises, servira en fait de classe de détermination. Elle permettra de rejoindre une seconde générale ou de faire le choix de rester dans une filière professionnelle en entrant alors directement en classe de première. Ce sera une classe à petit effectif de douze places maximum.
Également pour la rentrée, le projet que chaque élève entrant en seconde professionnelle puisse bénéficier d’un tuteur pour affiner le côté professionnel de son projet.
Sont aussi prévus des échanges culturels et de solidarité. Saint-Joseph a l’opportunité d’une proposition d’échanges avec le Mexique et précisément avec l’Instituto Lassale à Guanajuato. Ainsi des élèves aujourd’hui en seconde générale partiraient pour leur année de première en 2018 au Mexique et accueilleraient en échange des Mexicains pendant quinze jours.
Pour les secondes professionnelles actuelles, les élèves partiraient à l’automne 2019 en terminale trois semaines en Équateur pour valider leur stage de fin d’année et travailler sur des chantiers de solidarité. C’est un projet qui se monte sur deux ans avec l’aide de l’association Solidarité Partage France-Equateur. « Le but est de donner confiance aux élèves, qu’ils apprennent à se mobiliser, à rechercher des fonds, à créer le projet ».
Texte La Nouvelle République : Élisabeth Muzica