Pas de gros changements à Saint-Joseph avec des effectifs stables de 415 contre 420 l’an passé avec cinq élèves de moins en lycée professionnel et quarante enseignants dont six nouveaux. Au total, douze classes de collège, trois classes de lycée général et trois de lycée professionnel.
Et peu de travaux réalisés au cours de l’été, à part la réalisation dans la cour de la stèle d’une future statue en cours d’étude et le projet d’extension prévu à la fin du mois sur 20 m2 d’un petit préau ; la réfection totale de la restauration et de l’internat ayant été réalisée les années passées.
En fait, la grosse nouveauté de cette rentrée tient à la création symbolique d’une mini-entreprise destinée à la fabrication de mini-imprimantes en 3 D. Explication avec le chef d’établissement Benoît Morin, qui constate avec regret que les élèves sont souvent totalement ignorants des conditions de travail dans un milieu professionnel.
« Sur la base du volontariat, ce projet va concerner deux classes de 3e avec une classe de lycée professionnel, les secondes générales CIT (création innovation technologique). Vingt élèves au maximum vont ainsi travailler sur un programme de technologie issu du programme scolaire en interdisciplinarité avec les enseignants de français, anglais et arts plastiques à la conception et à la réalisation de vraie machine. Il s’agit de produire un objet à partir d’une commande précise pour un besoin précis. »
Pour ce projet, Saint-Joseph va s’appuyer sur les réseaux de la communauté d’établissements qui passeront commande pour recevoir tel ou tel produit. Ce sont Sainte-Cécile et Saint-Julien à Montoire, Saint-Jean-Baptiste à Coulommier-la-Tour, Notre-Dame à Herbault, Saint-Joseph à Authon et Notre-Dame à Vendôme qui « joueront » les clients.
Une façon pour les élèves de découvrir un peu le fonctionnement d’une entreprise pour la conception d’un produit, le calcul des charges, l’établissement d’un planning, l’organisation des équipes, la commandes des matières premières…
Reste encore à Saint-Joseph de trouver le nom de sa mini-entreprise pédagogique.