Rentrée progressive à Notre dame des Anges de Vineuil

L’ensemble scolaire Notre-Dame des Anges a effectué sa rentrée, lundi dernier, aussi bien pour les élèves du primaire que pour ceux du collège, seules les classes de 6e et 5e étant concernées pour celui-ci dans un premier temps. L’opération s’est déroulée dans un établissement pourvu de tous les dispositifs de protection requis par les procédures, en particulier au niveau de l’aménagement des salles de classe, limitées à dix occupants.
Ce chiffre a été d’autant plus facilement respecté que la fréquentation de ces premiers jours est restée modeste : à titre d’exemple, 15 élèves présents sur 40 en 6e, 17 sur 50 en 5e. « J’espérais davantage », confiait le directeur Charles-Edouard Guilbert-Roed qui espère toutefois une plus forte mobilisation pour les jours et semaines à venir.
L’organisation des enseignements s’est effectuée sur la base de groupes et de demi-journées, l’objectif étant que chaque élève puisse rencontrer la totalité des enseignants. « Même s’ils disent avoir bien supporté le confinement, ceux qui sont présents apprécient de retrouver leur classe », constatait un professeur. Le port obligatoire du masque, l’absence de cantine, les règles sanitaires de distanciation n’en constituent pas moins des contraintes pesantes. « Et qui entraînent des surcoûts de fonctionnement, en particulier en matière de nettoyage », souligne le directeur. 
La reprise des enseignements optionnels, susceptibles d’apporter une diversification bienvenue, est envisagée pour le mois de juin. Les inscriptions pour la rentrée prochaine sont ouvertes, mais le contexte présent reste visiblement trop incertain pour inciter les parents à se projeter dans l’avenir.

Texte et photo La NR

Une boss invite une prof de Notre-Dame de Vineuil

Opération boss/profsParce qu’elle est convaincue que « l’école et l’entreprise, aujourd’hui, sont deux mondes parallèles » et que « la vie professionnelle n’est plus faite d’un seul métier », Evelyne Darenne, responsable ressources humaines au sein de JTEKT HPI, a souhaité participer à l’opération « Les Boss invitent les profs », organisée mercredi par le Medef du Loir-et-Cher.

Méconnaissance des métiers de l’industrie

Evelyne Darenne a accueilli, sur le site blésois de l’équipementier automobile – qui produit notamment des groupes électropompes hydrauliques (pour des systèmes de direction assistée) –, Marjorie Caliez, enseignante de technologie et de physique-chimie au collège Notre-Dame de Vineuil.
Cette dernière, également professeur principal en classe de troisième, a souligné les difficultés que rencontrent souvent ses élèves pour trouver leur voie – souvent, elle tente d’abord de les aider à se connaître eux-mêmes, à définir leurs envies. Evelyne Darenne, elle, a regretté le manque de connaissances des jeunes par rapport aux métiers de l’industrie. « Ecoles et sociétés ne se voient plus. Et nous, nous ne trouvons plus d’acheteurs, de tourneurs-fraiseurs, de techniciens de maintenance… »
Les deux femmes ont également émis leurs opinions respectives, au sujet du stage d’observation que doivent effectuer les collégiens de troisième – à Notre-Dame, à Vineuil, ils en réalisent également un en quatrième. Marjorie Caliez a déploré le fait que les familles cherchent, la plupart du temps, une entreprise d’accueil dans leur entourage immédiat. « Nous prenons souvent des enfants de salariés en stage, a reconnu Evelyne Darenne. Mais les jeunes doivent se présenter seuls ; ils ne sont pas affectés auprès de leurs parents. »
A Blois, JTEKT HPI reçoit, depuis deux ans, des élèves auxquels est proposé « un parcours sur une matinée, pour découvrir les métiers », indique Evelyne Darenne. En retour du dispositif « Les Boss invitent les profs », qui existe depuis 2014 mais auquel elle a participé pour la première fois cette année, Marjorie Caliez devra remplir un document. Satisfaite de sa rencontre, elle aimerait tisser davantage de liens avec le monde de l’industrie.

Texte et photo La Nouvelle République . L.B.
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