À Vendôme, Saint-Jo prépare un nouveau bac pro et une manécanterie

Saint-Joseph concocte deux nouveautés pour la rentrée de septembre 2025 : un bac pro transformé et la création d’une manécanterie.

Le collège lycée privé catholique Saint-Joseph travaille actuellement à deux nouveautés pour sa rentrée de septembre 2025. L’établissement a en effet reçu l’autorisation de l’inspection de faire évoluer son bac pro commerce. Ainsi, il a fermé la filière accueil pour renforcer la branche gestion, prospection et animation commerciale qui correspond mieux aux besoins du marché local. « Il s’agit de répondre aux attentes locales de formation, trouver des stages pratiques et davantage de débouchés à travers nombre de métiers possibles dans diverses branches professionnelles en qualité d’attaché commercial, prospecteur, conseiller clientèle, vendeur conseil… », souligne Charles-Edouard Guibert-Roed, chef d’établissement. Cette filière pourra aussi se décliner en alternance à partir de 2026, notamment pour les élèves en CAP vente de la MFR (maison rurale familiale) de Saint-Firmin-des-Prés.

Une chorale de Petits chanteurs, une première en Loir-et-Cher

En lien avec le conservatoire de la communauté d’agglomération Territoires vendômois, Saint-Joseph est également en train de mettre sur pied une manécanterie qui sera affiliée à la fédération Pueri Cantores des Petits chanteurs comme Les Petits chanteurs à la croix de bois basés à Autun (Saône-et-Loire) qui se produiront le 28 mars à La Canopée de Naveil et le lendemain en la cathédrale de Blois.

Le 27 mars, à 18 h 30, au lycée, le projet – qui est une première en Loir-et-Cher – sera officiellement présenté en présence de Georges Camil Abdallah, professeur de musique à Saint-Jo qui sera le chef de chœur et directeur artistique.

Aujourd’hui, ces chorales n’existent en Région Centre qu’à Bourges et à Tours. « Comme pour nos classes sportives, des horaires seront aménagés sur le temps scolaire. Une association dont le nom reste à trouver va d’ailleurs être prochainement créée. »

Et toujours la formation continue des aides familiaux

Enfin, Saint-Joseph poursuit son action en matière de formation continue comme assistante vie aux familles. Pour cette activité sanitaire et sociale, en lien avec le lycée de La Providence de Blois, l’établissement a été retenu en 2024 dans le cadre d’un appel d’offres de formation lancé par le conseil régional comme centre de formation. Il poursuit cette année toujours pour douze places financées par la Région. « Nous venons de recevoir une cinquantaine de candidatures de personnes, notamment adressées par France Travail et la Mission locale intéressées par ces métiers mais seules douze peuvent être retenues. L’an dernier, après une formation étalée sur six mois, les personnes concernées ont trouvé un emploi de type aide ménagère au centre intercommunal d’action sociale (CIAS) ou parmi les entreprises et associations intervenant dans le secteur sanitaire et social. »

Actuellement, Saint-Joseph travaille un projet de formation continue dans le secteur de la santé mentale, « une forme de premiers secours en entreprise de santé mentale qui n’existe pas en Loir-et-Cher », conclut le chef d’établissement.

Blois : des ruches pédagogiques installées à Saint-Charles

Engagé dans la démarche E3D depuis dix-huit mois, le collège Saint-Charles vient de concrétiser son dernier projet en collaboration avec l’apiculteur Mickaël Preteseille du rucher de la Dame Blanche (Indre-et-Loire).

Samedi 8 mars, en présence de l’équipe éducative, des élèves et des parents, cet éleveur-sélectionneur a procédé à l’installation de trois ruches devant l’établissement. « J’ai choisi un type d’abeilles calmes et douces, comme pour les ruches du lycée hôtelier », précisait Michaël Preteseille qui gère cinq cents colonies sur soixante-dix lieux, notamment dans les parcs des châteaux de la Loire.

Un concours d’étiquettes pour les pots de miel

Pour Véronique Collai, directrice adjointe et enseignante spécialisée, « Ces ruches à visées pédagogiques sont l’occasion d’exercices interdisciplinaires, notamment pour nos élèves en filière adaptée ». Ceux du champ professionnel « habitat » ont de plus réalisé le support pour chacune des ruches. Cet événement a été l’occasion de plusieurs activités proposées tant par l’équipe éducative que par les jeunes : réalisation de bougies en cire, plantation de plantes mellifères…

En amont, un concours d’étiquettes destinées aux pots des prochaines récoltes de miel avait été lancé avec le concours de l’entreprise All4labels, fournisseur d’étiquettes. À noter que parmi les dix-neuf participants, les trois lauréats, Mathilde, Ambre et Nathan, sont tous issus de la classe Segpa.

texte et photo La Nouvelle République

Salbris : une section sportive scolaire en sport mécanique unique en France

Depuis sept ans, le collège Saint-Georges de Salbris dispose de trois classes à horaires aménagés en natation, en équitation et en sport mécanique, avec deux heures de cours par semaine dédiées à la spécialité choisie. Pour la rentrée 2025, le collège ouvrira des sections sportives scolaires (SSS) en badminton et en sport mécanique.

Ces sections s’adressent à des élèves déjà initiés, avec un minimum de quatre heures d’entraînement hebdomadaire. Le programme de la section automobile, développé par le collège en partenariat avec plusieurs acteurs, est actuellement unique en France. Il repose sur la Fédération française du sport automobile (FFSA), le centre de formation au pilotage Karatagène du circuit de Salbris et le lycée Saint-Joseph de Vierzon pour l’internat des élèves issus d’autres régions.

Deux pilotes par an sont sélectionnés depuis trois ans : l’un représentant le collège Saint-Georges, l’autre Kartagène sur les circuits de championnat de ligue, qualificatif pour les championnats de France. Les autres élèves, encadrés par des enseignants volontaires, gèrent une micro-entreprise qui accompagne les pilotes, à l’image des écuries professionnelles en Formule 1. Ils sont impliqués dans la communication, la recherche de partenaires, la conception d’un site dédié, le traitement et l’analyse des données de course.

Une future championne

Le tout premier pilote du collège à avoir été sélectionné pour concourir sur les circuits est une pilote, Marine Minier, qui a obtenu des résultats remarquables, atteignant les championnats de France et participant même à des sélections pour la Formule 4. « Il est fort probable que d’autres opportunités de volants lui soient proposées à l’avenir », déclare Stéphane Gazo, le chef d’établissement coordinateur, qui espère étendre ce programme jusqu’au lycée en 2025 ou 2026, en ouvrant une seconde générale au lycée Saint-Joseph de Vierzon, afin d’assurer une continuité pour les élèves souhaitant poursuivre leur parcours scolaire tout en développant leur passion.

Texte et photo La Nouvelle République

Blois : qu’est-ce qu’un cours de culture religieuse dans l’enseignement privé ?

Autrement appelé « enseignement du fait religieux », quel est son contenu ? Éléments de réponse à l’école privée Monsabré-Sainte-Marie à Blois.

Parler des religions à l’école… Le débat resurgit à intervalles réguliers dans l’actualité et on s’affronte encore sur la manière de s’y prendre.

Pour mieux comprendre ce qu’est un cours de culture religieuse, direction l’école élémentaire Monsabré-Sainte-Marie à Blois, qui accueille les enfants, de la petite section de maternelle au CM2.

Catherine Pomorski, cheffe d’établissement et coordinatrice de l’ensemble scolaire Blois rive gauche, a accepté d’évoquer le contenu de ce cours, autrement appelé « enseignement du fait religieux », et son importance dans le contexte actuel. Pour autant, nous n’avons pas assisté à ce cours.

En préambule, et au regard du sujet délicat, Catherine Pomorski veut souligner que « dans ses statuts, l’enseignement catholique mentionne qu’il accueille tout le monde, sans distinction de religions, de niveau scolaire ou social ».

Différent du catéchisme

Pour éviter tout malentendu, il convient de distinguer l’enseignement du fait religieux du « catéchisme » : « En effet, dans une école catholique, on a une proposition de foi, de catéchisme, qui ne peut être proposé sans accord des enfants et de leurs familles ».

La loi est parfaitement claire : les cours de catéchisme ne doivent pas être obligatoires pour les élèves. Ils doivent impérativement avoir le choix entre le catéchisme et une autre matière.

 « Ici, les enfants qui ne participent pas au catéchisme assistent donc à ce cours de culture religieuse, autrement appelé enseignement du fait religieux » à raison « d’une heure par semaine », explique la cheffe d’établissement. Précision importante : « Les enfants qui vont au catéchisme ont aussi accès au cours de culture religieuse. »

Ce cours de culture religieuse, ou du fait religieux, est enseigné « à partir du cycle 3 (CM1) ». C’est certainement plus facile dans les petites classes car « dès le CM2, l’élève a des convictions plus avancées », note l’enseignante Jennifer Cramer. Et ce en dépit du fait que « la majorité des enfants n’ont pas de religion ». Dans sa classe de CM2, seuls 5 élèves sur 25 vont au catéchisme (30 sur 150 sur l’ensemble de l’école).

Éclairage culturel, historique et philosophique

Quel est maintenant le contenu de cet enseignement du fait religieux ? De nombreux établissements privés sous contrat intègrent des cours de connaissance religieuse dans leur programme, les justifiant par leur éclairage historique, culturel et philosophique. Il s’agit d’enseigner aux élèves les différentes religions, de manière objective, critique et pluraliste. Par exemple, il y a souvent le même nombre d’heures de religion hindoue que catholique.

Catherine Pomorski explique : « On part, par exemple, de la culture chrétienne, qui constitue les racines de notre pays. Et puis on élargit aux monuments religieux. De même, on évoque la Bible comme le Coran. Le but est de faire connaître les religions, l’autre aussi, pour éviter tout racisme. Si on connaît la religion du voisin, on n’en a pas peur. Cela fait partie du vivre-ensemble. »

Jennifer Cramer acquiesce : « On compare les religions, on les explique. On fait comprendre que le dialogue entre les religions (notamment les trois grandes religions monothéistes) est essentiel. Ce cours apprend le respect et la tolérance. Aussi, l’enseignement du fait religieux est souvent élargi à la culture, à l’architecture. » Un cours qui part des désidératas des élèves, « de leur curiosité ».

Des contrôles de l’État

Rappelons que dans le privé, l’enseignement doit respecter les règles, les programmes scolaires et doit être confié à des enseignants fonctionnaires, ou contractuels. Au-delà de ces obligations, la loi indique que les établissements concernés conservent leur « caractère propre ». Les contrôles se font à l’ouverture de l’établissement, puis dans le courant de la première année et ensuite à la discrétion de l’État. Si certaines des exigences ne sont pas remplies par l’établissement, le contrat peut être résilié après avis d’une commission de concertation.

Texte et photo : La Nouvelle République

Le collège Saint-Charles de Blois, entre hier et demain …

À l’occasion d’une journée de portes ouvertes samedi 1er février 2025, le collège Saint-Charles de Blois proposait la reconstitution d’une ancienne salle de classe.

Des bureaux en bois avec d’anciens crayons, un encrier, des cahiers de brouillon. Sur un meuble, un globe, des images Poulain et des jouets d’antan tels qu’un yoyo, des osselets ou un bilboquet. Affiché au mur, un certificat d’études, datant de 1910. Et sur le bureau de l’instituteur, une règle en bois, un plumier et un tampon.

Samedi 1er février 2025, à l’occasion d’une journée portes ouvertes sur le thème « L’école en mouvement, les défis de demain ancrés dans la mémoire de l’école d’hier », le collège privé Saint-Charles, rue de la Garenne, avait transformé l’un de ses espaces en salle de classe ancienne.

« Cela me rappelle toute mon enfance »

« Pour la constituer, on a regardé ce qu’on avait dans les greniers des établissements du campus auquel on appartient (1) », expliquait sur place Véronique Collai, directrice adjointe et professeure de vente. Dans ces sites de stockage ont aussi été trouvées des affiches d’instruction comme celles sur la fabrication du beurre, la fabrication du pain ou la circulation à Paris. Mais aussi des cours sur diapositives, par exemple sur la vie de Jésus, « qui ont dû servir jusque dans les années 70-80 ».

L’exposition a été complétée par des archives personnelles de membres de l’établissement, comme une photo en noir et blanc d’un élève de 10 ans habillé d’une blouse dans les années 60, ou encore un poêle à charbon. « Dans beaucoup d’écoles à l’époque, dès 11 h 30, les enfants venaient y mettre leur repas à chauffer », explique la directrice adjointe.

Ce décor était un bon moyen d’attirer le public, guidé par des élèves volontaires des classes de 6e à la 3e« On découvre, on fait un tour, c’est sympa », souriait Adil, ce père de famille venu notamment avec sa fille Inès, qui entrera en 6e à la rentrée prochaine. « Il y a un intérêt à développer ce côté intergénérationnel via nos expositions, soulignait Véronique Collai. Les élèves se sont montrés intéressés et les grands-parents sont parfois venus. » « Cela me rappelle toute mon enfance, réagissait justement l’une des visiteuses, Isabelle, née en 1950. J’ai grandi en Normandie, mais c’était pareil. »

Profitant du thème de la journée, Véronique Collai a travaillé en amont de ces portes ouvertes avec ses élèves de la classe Chambord (Segpa) sur la vente à l’occasion d’objets vintage trouvés dans les greniers des établissements. Des articles neufs à la mémoire d’autrefois étaient aussi proposés, comme ces colles Cléopâtre à l’inimitable odeur d’amandes, encore aujourd’hui produites à Ballan-Miré (Indre-et-Loire).

Les ventes ont été bonnes et le public au rendez-vous. « Près d’une centaine de personnes se sont déplacées », estimait le directeur d’établissement Georges Da Silva, présent avec Jean-Claude Lambert, président de l’Ogec (Organisme de gestion de l’établissement catholique).

Écrans et « IA » en perspective

Le collège compte réitérer son exposition sur l’école ancienne. Mais lors de la prochaine journée portes ouvertes le 8 mars, ce sera le thème des abeilles qui sera développé. L’établissement va en effet se munir prochainement de ruches, en partenariat avec un apiculteur. Que les parents se rassurent : « Les abeilles ont été choisies pour être douces », précise Véronique Collai.

À noter que le collège Saint-Charles ne regarde pas seulement dans le rétroviseur. Dans le cadre de ses portes ouvertes, il a organisé vendredi soir une table ronde sur le bon usage des écrans et de l’intelligence artificielle dans l’apprentissage aux jeunes.

(1) Le campus Notre-Dame-des-Aydes se compose du lycée général Notre-Dame-des-Aydes, du collège et de l’école Saint-Charles, ainsi que du collège et de l’école Saint-Vincent-Père-Brottier.

Texte et photos La Nouvelle République

La Rugby Heritage Cup de Pontlevoy a durablement marqué les esprits

Les organisateurs et les partenaires de la première coupe du monde de rugby scolaire se sont rassemblés le 28 janvier 2025 pour raviver le souvenir d’un événement « extraordinaire » à plus d’un titre.

La salle des délibérations du conseil départemental affichait complet mardi 28 janvier lors d’une soirée consacrée au bilan de la Rugby Heritage Cup, début septembre 2023 dans l’enceinte du lycée de Pontlevoy. Il y a 17 mois déjà mais c’était hier pour les organisateurs et leurs partenaires qui ont célébré la réussite d’un rendez-vous sportif et éducatif qui a marqué durablement le Loir-et-Cher.

En présence du président de la RHC François Roche-Bayard ainsi que des élus des diverses collectivités qui ont soutenu ce tournoi scolaire (Région, Département, Val de Cher-Controis, commune), le directeur de l’établissement Vincent Le Flohic a ravivé le souvenir d’un événement hors du commun qui avait rassemblé plus de 500 collégiens, garçons et filles, venus des cinq continents. « Le monde entier est venu à Pontlevoy, après la période du Covid ce fut la grande joie des retrouvailles », rappelle-t-il.

Après avoir visionné une vidéo qui a résumé les différents temps forts de la RHC, avant et pendant la compétition, les intervenants ont salué la détermination « extraordinaire » du président de la RHC, François Roche-Bayard et de ses équipes. Il appartient désormais à leurs successeurs australiens de relever le défi, en 2027.

Texte et photo la NR

RASSEMBLEMENT DES ETUDIANTS : MILLÉNAIRE DE LA CATHÉDRALE DE CHARTRES

Un temps fort exceptionnel rassemble les étudiants des établissements catholiques de notre région Centre Val de Loire le 27 mars prochain. A l’occasion du millénaire de la cathédrale de Chartres, les étudiants se retrouveront pour partager les questions sur leur avenir à travers un rallye en ville, des témoignages, des échanges avec des professionnels et une soirée festive.

Suivez ce lien pour les soutenir et recevoir un reçu fiscal. Merci pour eux !!!

Rencontrer son Avenir, tu seras une lumière pour les nations : un événement pour nourrir et accompagner les jeunes

A saint-Charles de Blois, on mesure les défis de demain à la lumière du passé.

Les 31 janvier et 1er février au collège Saint-Charles, nous sommes invités à réfléchir à l’avenir grâce à deux jours d’animation autour de “L’école en mouvement : les défis de demain ancrés dans la mémoire de l’école d’hier”

Table ronde sur l’école de demain (bons usages des écrans, les enjeux de l’intelligence artificielle), mais aussi reconstitution d’une classe « à l’ancienne » avec brocante d’objets vintage, jeux, et petit espace restauration. C’est un temps fort que préparent les équipes du collège. Venez nombreux car l’entrée sera libre.

Collège Saint-Charles, 43 rue de la Garenne à Blois.

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Les Montils : la nature comme outil pédagogique à Sainte Marie Madeleine

Marie-Lise Girault, directrice de l’école Sainte Marie-Madeleine, rappelle les origines du projet adopté pour les 48 élèves de l’établissement pour cette année scolaire : « Je me suis appuyée sur une toute nouvelle équipe d’enseignantes et une association de parents d’élèves (Apel) très active. Nous avions commencé l’année dernière une première approche de la sensibilisation à la nature en installant des bacs où nous avons jardiné. J’ai ensuite partagé mon questionnement auprès de mes collègues et de l’Apel,  sur le comportement des enfants concernant le gaspillage alimentaire dans le réfectoire, les lampes qui restent inutilement allumées, les portes ouvertes qui laissent rentrer le froid. Nous avons ensuite écrit un projet où l’idée est de travailler avec la nature et de développer des comportements écocitoyens. »

Un programme fourni

Une première action concernant la pollinisation a eu lieu le 18 novembre avec l’intervention d’une animatrice nature du conseil départemental. La construction d’une maison à insectes, avec la participation de l’Apel, est programmée, ainsi qu’une action de nettoyage de la nature dans la commune, durant une demi-journée. L’éducation quotidienne aux gestes écocitoyens est mise en œuvre depuis la rentrée dans le réfectoire, les classes et à l’extérieur. L’adoption par les professeures de « l’école dehors » participe aussi à cette action de sensibilisation à la nature dans un objectif pédagogique. La directrice explique : « Chaque jeudi matin, j’emmène ma classe à l’extérieur auprès de la tour, nous symbolisons l’espace classe avec une bâche posée au sol sur laquelle les enfants s’assoient pour écouter les consignes. La nature sert de support pour toutes les activités de classe, les maths, l’histoire, le graphisme… ».

La participation récente des enseignantes à une formation sur « l’école dehors » va permettre de généraliser cette nouvelle pratique pédagogique. Marie-Lise Girault est satisfaite des premiers pas du projet : « Il y a une prise de conscience des enfants des enjeux autour des bons comportements ».

Texte et photo La Nouvelle République