Victor Dillard est un prêtre jésuite né à Blois en 1897, élève au lycée Notre-Dame des Aydes de Blois. Il a consacré sa vie à aider les jeunes et à ce titre, la Fondation a pris son nom.
Le 20 juin 2025, le pape Léon XIV a autorisé la promulgation du martyre de 50 Français, partis en Allemagne en 1943 pour le STO (Service du Travail Obligatoire), arrêtés ensuite pour avoir animé des aumôneries catholiques clandestines, et morts des suites de leur incarcération, beaucoup étant déportés en camps de concentration. Ces « 50 martyrs de l’Apostolat catholique » seront bientôt béatifiés à Paris. Ils sont les témoins d’une page mémorielle complexe de l’histoire de France ; ils font partie d’une forme de résistance chrétienne devant le nazisme, mais aussi d’une persécution religieuse délibérée et méconnue. Parmi eux, 33 jeunes laïcs, membres de la JOC ou des Scouts de France, 3 séminaristes, 4 jeunes franciscains, 9 prêtres diocésains et un jésuite : le P. Victor Dillard.
C’est avec une grande joie que des membres de la fondation Victor Dillard ont assisté à la messe à Notre Dame de Paris. Plus que jamais, la figure de Victor Dillard guide tous les projets de l’Enseignement catholique de notre diocèse de Blois.
La fondation Victor Dillard organise chaque année un dîner caritatif pour aider un établissement scolaire. Cette année, elle mettra en avant l’école Saint Louis de Cour Cheverny qui a pour projet de reconstruire sa cantine.
La soirée se tiendra dans l’orangerie de Cour-Cheverny le samedi 14 février. Les inscriptions se font sur le site www.fondation-dillard.org
Tous les mois, le SAAR (Service d’Aide et d’Accompagnement au Recrutement) propose des réunions en visio très faciles à rejoindre. La prochaine aura lieu le 4 décembre et vous permettra d’échanger avec le responsable du recrutement des enseignants.
« Une personne n’est pas un “profil de compétences”, elle ne se réduit pas à un algorithme prévisible, mais (elle est) un visage, une histoire, une vocation.»
Léon XIV appelle les enseignants à porter une vision chrétienne assumée dans sa première lettre apostolique intitulée « Tracer de nouvelles cartes d’espérance », publiée le 28 octobre dernier, et consacrée à l’éducation.
Le pape Léon XIV met les enseignants à l’honneur dans sa première lettre apostolique Tracer de nouvelles cartes d’espérance, publiée le 28 octobre dernier, à l’occasion du Jubilé du Monde éducatif. Dans ce texte de huit pages, il appelle à recentrer l’école catholique sur la personne humaine et sa dimension spirituelle, s’inscrivant dans la ligne de Gravissimum educationis.
Léon XIV insiste sur l’idée d’un « humanisme intégral » où l’éducation forme l’être tout entier – intellect, cœur, corps et esprit – et où la technologie, qu’il ne faut pas rejeter, doit servir la personne sans la remplacer : « Une université et une école catholiques sans vision risquent l’“efficientisme” sans âme », alerte-t-il. « Cette vision anthropologique intégrale doit demeurer l’axe porteur de la pédagogie catholique. Elle (…) s’oppose à une approche purement mercantiliste qui, souvent aujourd’hui, contraint l’éducation à être mesurée en termes de fonctionnalité et d’utilité pratique », ajoute le pape.
Dans cette lettre, il insiste aussi sur le rôle des enseignants, dont le témoignage de vie est aussi essentiel que l’enseignement transmis. Il leur demande une « disponibilité » à la formation spirituelle et religieuse : « L’école catholique est un environnement dans lequel foi, culture et vie s’entrelacent, rappelle-t-il. Ce n’est pas simplement une institution, mais un milieu vivant où la vision chrétienne imprègne chaque discipline et chaque interaction. C’est pourquoi la formation des enseignants – scientifique, pédagogique, culturelle et spirituelle – est décisive (…). »
Le diocèse de Blois, en partenariat avec l’Enseignement catholique de Loir-et-Cher, organise une journée le 15 octobre pour rappeler son engagement pour une Église sûre et pour promouvoir la bientraitance éducative. Elle se déroulera de l manière suivante :
Deux interventions d’une magistrate et d’un diacre qui nous éclaireront sur les abus dans l’église.
Une table ronde pour échanger et pour présenter les actions concrètes mises en place par le diocèse de Blois et l’enseignement catholique.
Le président de la République était à Pontlevoy, vendredi 19 septembre 2025, dans le cadre du lancement des Journées européennes du patrimoine. L’abbaye avait été sélectionnée au Loto du patrimoine pour contribuer à la rénovation de son manège.
Emmanuel Macron est allé à l’abbaye de Pontlevoy à l’occasion du lancement des Journées européennes du patrimoine, vendredi 19 septembre 2025. L’établissement avait été sélectionné pour bénéficier des fonds récoltés par le Loto du patrimoine, lancé en 2017 dans le cadre de la Mission Stéphane Bern pour assurer la rénovation des bâtiments historiques ayant subi les affres du temps. Les fonds devraient aller à la restauration du manège. Construit en 1837, le bâtiment de 600 m2 accueillait des entraînements équestres.
Depuis 2019, l’abbaye accueille un collège et un lycée catholique sous contrat. Depuis le terrain de rugby, les élèves jettent des regards curieux aux journalistes qui arrivent sur place et à l’important dispositif policier déployé. Autour de l’abbaye, tout le périmètre est bouclé.
« On espère que le Loto contribuera le plus possible »
En arrivant sur les coups de 15 h 45 avec son épouse et Stéphane Bern, Emmanuel Macron a distribué les clins d’œil, les poignées de mains et les tapes sur les épaules à ses interlocuteurs, avant de concentrer son attention sur une maquette de l’abbaye.
Le manège a besoin de réparations, parce que des problèmes de conception à sa construction ont affaibli l’édifice, lui explique le responsable du patrimoine de l’abbaye, David de Dormael. L’établissement espère que l’argent qu’il devrait recevoir après le tirage du loto permettra de contribuer au renforcement de la structure. Le montant des travaux s’élève à 1,8 million d’euros, financé en partie par des subventions de l’État, de l’argent de mécènes et des emprunts. « On espère évidemment que ce sera le Loto du patrimoine qui contribuera le plus possible », glissait à la presse David de Dormael avant la visite. Les travaux devraient s’étaler sur quatre ans, jusqu’en 2028.
Le manège, assure le responsable patrimoine au président, aura pour but de devenir « un lieu ouvert à l’extérieur ». Le passage d’Emmanuel Macron dans le manège est bref. Un simple coup d’œil permet d’embrasser l’espace quasi vide au sol de gravier, où trône au centre une maquette de l’abbaye. « C’est un bâtiment malade qu’on vous présente, mais en voie de résurrection », assure le directeur de l’établissement, Vincent Le Flohic. À terme, le lieu devrait permettrait d’accueillir des événements culturels du territoire.
La visite, à laquelle se sont joints de nombreux élus et notables locaux, a duré un peu moins d’une heure. Elle a continué par la découverte de la chapelle de l’abbaye, puis de la ferme pédagogique de l’établissement, où les élèves y entretiennent un potager. Le couple présidentiel interroge les élèves sur leurs activités. « On plante des salades, des radis, de l’ail », détaille une jeune fille. Ici, tous portent un uniforme. « L’uniforme, c’est une cotte », souffle au président le directeur de l’établissement, faisant référence aux cottes de mailles des chevaliers. « Ce sont des élèves extraordinaires », lance Stéphane Bern. « Tout va bien ? Merci de nous accueillir », sourit le président à l’adresse des élèves.
Le lycée La Providence aborde la rentrée sous le signe du renouveau. À sa tête, Stéphane Rabillard prend ses fonctions de proviseur, fort d’un parcours déjà riche dans l’Éducation nationale. « J’ai enseigné plusieurs années dans le Tarn-et-Garonne dans différents lycées. Ces expériences m’ont appris à connaître aussi bien la réalité de la salle de classe que les enjeux de la direction », explique-t-il. Séduit par l’identité de l’établissement, il confie avoir choisi La Providence « pour sa taille humaine et son exigence bienveillante ».
« Que chacun se sente accompagné et soutenu dans son parcours »
Situé au centre de Blois, le lycée se distingue par son architecture élégante, sa chapelle qui rappelle son histoire, ainsi que par son vaste jardin arboré, véritable havre de paix pour les élèves. Il accueille des jeunes de la classe de quatrième jusqu’aux sections de BTS, offrant un parcours complet et diversifié. « Mon rôle, c’est de fédérer les enseignants, les familles, mais surtout les élèves. Je veux que chacun se sente accompagné et soutenu dans son parcours. » Son credo est clair : travail, respect, dynamisme. Le nouveau proviseur insiste également sur l’importance d’impliquer les élèves : « Je tiens à ce qu’ils deviennent acteurs de leur propre formation. C’est en les responsabilisant qu’on les prépare le mieux à leur avenir. »
Ses priorités affichées pour les prochaines années sont précises : renforcer l’ouverture culturelle et internationale et développer de nouveaux partenariats locaux. « Je crois beaucoup à l’importance des échanges linguistiques, mais aussi à la richesse de notre tissu associatif blésois. » Attaché à l’ancrage local, Stéphane souhaite également rapprocher les élèves de leur environnement culturel et patrimonial :« J’aimerais leur faire découvrir Chambord, Blois et sa faune, afin de mieux comprendre leur histoire, leur cadre de vie et de créer du lien. » Aux élèves et à leurs familles, il adresse enfin un message rassurant : « Le lycée Providence est un lieu d’apprentissage, mais aussi d’épanouissement personnel. Je suis heureux de partager cette aventure avec eux et d’écrire ensemble une nouvelle page. »
Fidèle à son leitmotiv « Aller toujours de l’avant », l’établissement scolaire Saint-Joseph dévoile ses nouveautés pour cette année scolaire. Entretien avec son directeur, Charles-Edouard Guilbert-Roed.
Charles-Edouard Guilbert-Roed, à la tête de l’ensemble Saint-Joseph, est satisfait de cette rentrée : « Saint-Jo, comme on dit à Vendôme, est un établissement apprécié et demandé. Les effectifs sont stables volontairement, car nous voulons rester à taille humaine pour assurer un bon accompagnement des élèves. L’équipe enseignante également. Nous n’avons pas de difficultés à recruter, c’est le projet de l’établissement qui attire les nouveaux. »
Le projet 2025-26 contient quelques nouveautés qui illustrent bien le désir de s’adapter à la demande des jeunes, des parents ou des partenaires réguliers de l’établissement. C’est le cas de l’ouverture de la nouvelle filière « Prospection clientèle et valorisation de l’offre commerciale ». Il ne s’agit plus de l’accueil, formation qui existait déjà localement, mais cette fois d’aller vers le client. « Les jeunes sont attirés vers ces métiers, précise-t-il, VRP, prospect, vendeur en auto, immobilier, assurances… et ce bac pro n’existait pas encore sur Vendôme. »
Création d’un nouveau chœur vendômois
Autre point fort très apprécié du collège, les classes à dominante sportive. Elles permettent aux jeunes, grâce aux partenariats avec les sections natation, tennis et handball de l’USV ainsi qu’aux horaires aménagés, de sortir à 15 h pour bénéficier d’une pratique sportive. « Par l’enseignement et les apprentissages, nous aimons élever le corps, l’esprit et la culture. Cette année, en complément, nous désirions également développer l’approche de la musique, ayant de nombreux élèves inscrits à l’école de musique. Nous avons retenu le chant choral et l’idée de créer un nouveau chœur local. Ainsi viennent de naître les Petits Chanteurs du Carillon de Vendôme qui seront placés sous la direction de Georges Abdallah, chef de chœur professionnel. Il poursuit actuellement les auditions en vue de la formation du groupe et démarre les répétitions des premiers titres du répertoire. » Il est d’ores et déjà prévu que ce chœur se produise chaque trimestre et fasse sa première apparition en ouverture du concert des Petits Chanteurs de France, organisé par l’établissement, fin septembre à Vendôme.
Plus de 7.200 élèves étaient attendus, lundi 1er septembre 2025, dans les quarante établissements privés loir-et-chériens sous contrat. L’occasion pour Bruno Chauvineau, directeur diocésain, de rappeler le projet éducatif de l’enseignement catholique.
Public comme privé, même jour, même heure, mêmes pommes (ou presque). Ce lundi 1er septembre 2025, l’heure de la rentrée a sonné pour les 50.637 élèves du Loir-et-Cher. Environ 7.200 d’entre eux ont fait leur retour ou leur début dans les quarante établissements privés sous contrat que compte le département. Une légère diminution par rapport à 2024 (7.342) qui peut s’expliquer par la fermeture de l’école Sainte-Marie-Madeleine aux Montils mais aussi peut-être par les récentes affaires nationales qui ont quelque peu terni l’image de l’Église.
Ces derniers mois, le diocèse loir-et-chérien s’est donc appliqué à rassurer les familles. « Nous continuons à former les responsables des internats et des établissements. Nous avons redoublé de vigilance pour qu’il n’y ait plus jamais d’affaire Bétharram, rassure Bruno Chauvineau, le directeur diocésain de l’enseignement catholique du département. Nous avons comme obligation que les jeunes qui nous sont confiés par leurs parents puissent être respectés dans leur intégrité. » Une amélioration plus qu’une révolution pour le Loir-et-Cher qui forme les professionnels sur les questions de protection des publics fragiles depuis plus de trois ans. « Il est important de toujours croire la parole des adultes comme des enfants », prévient celui qui ne s’occupe pas des établissements hors contrat tels que l’école de l’Enfant Jésus et le domaine de Chalès.
Peu de manques, des enseignants presque au complet
En parallèle de cet enjeu « sécurité », Bruno Chauvineau s’est fixé trois autres objectifs majeurs pour cette nouvelle rentrée scolaire. Tout d’abord, la mise en place de différents temps de formation pour que les enseignants puissent mettre en place des réflexions autour de l’IA (intelligence artificielle) et de l’EARS (éducation affective relationnelle et sexuelle). « Un programme qui prend en compte le jeune dans son intégralité : cœur, corps et esprit. »
Le second concerne la laïcité tandis que le dernier vise à répondre à leur propre projet éducatif. « Nous souhaitons rappeler nos valeurs et surtout permettre aux enseignants et aux chefs d’établissement de pouvoir réfléchir sur les savoirs à transmettre à nos élèves : savoir-faire et savoir-être, détaille celui qui promeut une relecture des orientations diocésaines de l’enseignement catholique promulguées en 2018. Les jeunes qui étudient dans nos établissements doivent accaparer les compétences pour réussir leur vie. »
Pendant que de nombreuses classes de l’Hexagone se retrouvent sans enseignant – 2.500 selon la ministre de l’Éducation Élisabeth Borne – les établissements privés loir-et-chériens, qui comptent quatre nouveaux chefs d’établissement (Sainte-Marie et le lycée de la Providence à Blois, le Sacré-Cœur à Beauce-la-Romaine et Saint-Joseph à Authon), sont relativement épargnés puisqu’aucun manque n’est à signaler dans le premier degré et seuls trois ou quatre professeurs sont encore à trouver dans le second degré.
« D’ici deux jours, tout le monde aura un enseignant devant lui, indique Bruno Chauvineau qui a eu recours aux listes de suppléants et à France Travail. Chaque année, nous accueillons de nouvelles personnes qui veulent s’engager dans l’enseignement. » Mêmes programmes scolaires, même mission. Public et privé veulent faire des élèves des grands Hommes.