
Effectifs. À la veille de la rentrée, Bruno Chauvineau, directeur diocésain – dont le rôle est de promouvoir l’enseignement catholique – table sur « une petite baisse des effectifs cette année » dans le privé en Loir-et-Cher due, selon lui, à « une baisse démographique ». Premier et second degrés confondus, ce sont 7.581 élèves qui feront leur rentrée dans les 41 établissements privés du département à compter du 1er septembre.
Valeurs. L’enseignement privé a comme objectif « d’accompagner le jeune pour l’aider à vivre sa vocation d’homme et de femme avec les orientations choisies ». Et le directeur diocésain de questionner : « Comment chaque élève avec l’aide nécessaire peut-il éussir son année scolaire ? » Pour Bruno Chauvineau, l’objectif est celui « d’une pédagogie personnalisée ». « L’autre enjeu » pour le directeur diocésain est d’avoir, comme avant, ce lien avec les familles dans un pacte éducatif, car, dit-il, les parents sont les premiers éducateurs de leurs enfants ».
Évaluations. Le ministre Jean-Michel Blanquer a qualifié d’ « importantes » les évaluations à l’entrée en CP, CE1, 6e et seconde. Et annoncé qu’ « en 6e, l’évaluation, qui porte sur le français et les mathématiques, sera plus dense ». Le directeur diocésain tient à préciser que ces évaluations « ne sont pas un test de positionnement », rappelant par là même que « l’étymologie du mot évaluer est “ donner de la valeur ” ». Si le ministre évoque « des aides personnalisées », le directeur espère, quant à lui, que « cela ne va pas déboucher sur une remise à niveau dans un temps imparti, mais tout au long du cursus ».
Port du masque. Le protocole sanitaire regroupe les règles de distanciation physique, le lavage des mains, la ventilation des classes et autres locaux, la limitation du brassage des élèves et donc le port obligatoire du masque dès 11 ans, y compris à la récréation. Le nettoyage et la désinfection des locaux et matériels représentent « un coût » tient à préciser le directeur, « dépense qui se fait toujours au détriment de quelque chose : on va faire en sorte que ce ne soit pas au détriment de la pédagogie ».
Renforcement de la formation initiale des professeurs en français et mathématiques. Un plan de formation que Bruno Chauvineau juge nécessaire : « C’est peut-être dans ces deux matières qu’il y a eu des décrocheurs pendant le confinement. » Car, dit-il, « on ne peut réussir dans les autres disciplines que si on maîtrise ces deux matières-là ».
Réforme du lycée. Elle se poursuit avec l’entrée en vigueur du nouveau baccalauréat pour les élèves de terminale cette année. « C’est une réforme exigeante qui permet que le jeune puisse avoir une orientation choisie. C’est aussi un baccalauréat plus juste qui donne plus de valeur au travail effectué tout au long de l’année. »
Texte et photo La NR