A l’image de tous les établissements scolaires du pays, l’école privée du Sacré-Cœur de Ménars vit au ralenti depuis plusieurs semaines en attendant une hypothétique réouverture annoncée par Emmanuel Macron pour le 11 mai. En attendant, Marie-Pierre Dubreuil, la directrice, a tenu à garder le contact avec les familles des 73 enfants scolarisés dans son école. « Le confinement ne veut pas dire fermeture de l’école. En premier lieu, nous accueillons chaque jour, à tour de rôle, quatre enfants qui prennent plutôt les choses du bon côté. Pour une fois qu’elles ont quasiment une maîtresse pour elles toutes seules. En second lieu, nous devons assurer la continuité pédagogique auprès des élèves qui restent chez eux, soit par l’envoi de travaux par mail ou, pour ceux qui ont un accès réduit à Internet, la fourniture de photocopies de travaux que les familles nous ramènent régulièrement. » En attendant de revoir l’ensemble des élèves, Mme Dubreuil se réjouit de n’avoir aucun élève perdu dans la nature.