Grâce à la loi Blanquer, l’enseignement catholique doit recevoir dans les mois qui viennent quelque 150 à 200 millions d’euros annuels. Ces sommes devront être versées par les communes aux maternelles privées pour financer leurs frais de fonctionnement.
C’est une conséquence de l’obligation d’instruire les enfants dès l’âge de 3 ans, au lieu de 6 ans. Grâce à la loi Blanquer, l’enseignement catholique doit recevoir dans les mois qui viennent un afflux d’argent public. Une somme que les diocèses entendent réclamer aux mairies. «On s’en préoccupe beaucoup», reconnaît-on à la direction de l’enseignement catholique, où les représentants des «cellules forfaits communaux» des diocèses seront réunis le 9 octobre pour s’organiser. Un décret d’application devrait être publié en octobre.