Partenariat pour l’emploi signé au Campus La Providence à Blois

Une convention a été signée mercredi 20 novembre au campus La Providence en faveur de douze personnes en reconversion professionnelle ou sortant du système scolaire. « C’est une convention spécifique à la Région qui en assure le financement », a précisé Delphine Bénassy,  vice-présidente du conseil régional Centre-Val de Loire déléguée à la culture et à la coopération internationale, et l’une des sept signataires.

Dans un contexte conjoint de vieillissement de la population (désireuse le plus souvent de se maintenir à domicile) et de difficultés de recrutement de qualité rencontrées par les entreprises et associations de services aux personnes, la Région a mis en place une formation dans le cadre d’un Défi (développement de l’emploi par des formations inclusives), débouchant sur un titre professionnel d’ADVF (assistant de vie aux familles). Le CFA-CFC (centre de formation d’apprenti et centre de formation continue) étant lui-même désigné comme organisme de formation.

Du sens au travail

Autour de ce projet, cinq autres structures se sont mobilisées. À savoir, les prestataires de services (Centre services, l’ADMR, le CIAS du Blaisois), ainsi que les partenaires (France Travail Centre-Val de Loire et la mission locale du Blaisois). Tour à tour, les stagiaires, et futurs diplômés, se sont exprimés sur leurs motivations. Le besoin de donner un sens à leur travail, de même que le désir de se tourner vers l’humain sont souvent revenus dans leurs déclarations.

La présente convention est conclue jusqu’au 13 juin 2025 et pourra être prolongée par voie d’avenant.

Romorantin : les élèves du collège Notre-Dame s’engagent pour les droits de l’enfant

L’établissement Notre-Dame met en œuvre un projet pédagogique dont le premier volet a eu lieu mercredi 20 novembre. Dans le Bourgeau, les habitants ont peut-être remarqué que les élèves de l’école privée avaient adopté la couleur bleue dans leur tenue. Il ne s’agit pas d’une mode, mais d’un soutien aux droits de l’enfant, défendus par l’Unicef.

« Cela rentre dans notre projet éducatif : la fraternité. Le Père Thibault Riès a rendu cet axe concret avec son conte de Noël », explique Olivier Daudé, chef d’établissement. Dans cette histoire écrite par le prêtre, des enfants « partent à l’exploration du monde avec cette envie de faire advenir les droits des enfants »

Jeu de cartes et affiches

La découverte de ce récit a suscité l’intérêt de l’équipe pédagogique pour la convention internationale des droits de l’enfant. D’abord, Mme Darchy a préparé des rubans bleus afin de « symboliser et participer à la Journée mondiale des droits de l’enfant », détaille Séverine Rochet, adjointe. Ils ont créé un jeu de cartes pour faire « réfléchir à ce qu’ils feraient dans des situations de violence sexuelle, de harcèlement ; à qui ils peuvent s’adresser ; et retrouver à quel article de la convention cela correspond. Ils se sont rendu compte qu’ils avaient des droits, que ce n’était pas respecté partout, qu’ils ne savaient pas comment réagir » tout en rappelant les numéros 119 et 3018.

Par la suite, ce travail sera poursuivi en vie de classe, en enseignement moral et civique, en français, mais aussi en arts plastiques avec leur professeure Pascale Pascouët qui organise un concours d’affiches. Celles-ci seront exposées lors de la veillée de Noël pour être soumises au vote des familles. Toujours pour préparer la Veillée du 19 décembre, qui sera aussi le point d’orgue de ce projet pédagogique, le récit du Père Thibault Riès est actuellement en train d’être répété par les jeunes tout comme des chants vietnamiens, et une collecte de jouets accompagnés de cartes de vœux va démarrer.

Enfin, « on aimerait parrainer des enfants » et peut-être être jumelés avec la Bolivie pour pérenniser l’action.

Texte et photo La Nouvelle République

Boissay à Fougères-sur-Bièvre, le château lycée

À Fougères-sur-Bièvre, au sud du Loir-et-Cher, le château de Boissay dont les racines remontent au 15e siècle a traversé les siècles jusqu’à devenir en 1947, selon les volontés de la dernière héritière, un établissement scolaire.

Un quadrilatère ouvert, avec une tour à chacun de ses angles. C’est la forme du château de Boissay, à Fougères-sur-Bièvre (Loir-et-Cher). Cet édifice dont les sources remontent au 15e siècle, était une des maisons fortifiées de la seigneurie locale de Fougères, 4.000 hectares aux confins de la Touraine, de la Sologne et du Berry.

Depuis 1947, le château abrite un établissement scolaire, aujourd’hui collège-lycée privé catholique rural qui accueille cent soixante-dix élèves.

Au fil des époques, le site a été la propriété de différentes familles : les Faveroy, les Refuges, les Villebresmes, les Rhoddes. En 1738, le château a été acquis par les Lambot de Fougères. Fait notable, vers 1780, la bâtisse se munit de paratonnerres sur les conseils de l’inventeur même de cet outil révolutionnaire pour l’époque : Benjamin Franklin. C’est que l’occupant d’alors à Boissay – René Lambot de Fougères – a côtoyé l’Américain, inventeur mais aussi homme politique. « René Lambot de Fougères, était l’homme d’affaires du seigneur Leray de Chaumont, qui a beaucoup soutenu Benjamin Franklin (lorsque celui-ci œuvrait pour l’indépendance des États-Unis) », explique Pierre de Bizemont, descendant de la famille Lambot de Fougères, domicilié au château de La Boulas à Fougères-sur-Bièvre.

Cédé à l’église pour en faire une école ménagère

Autre curiosité à Boissay, cette girouette en forme d’équerre, symbole de la franc-maçonnerie, signe de la sympathie qu’avaient les Lambot de Fougères pour l’institution « à l’époque très ouverte aux idées nouvelles et pas opposée à la religion », précise Pierre de Bizemont.

Tout autre chose, sur le linteau d’une fenêtre : un écu représentant une coquille et deux bâtons de marche. Le lieu accueillait en effet régulièrement des pèlerins en route vers Saint-Jacques-de-Compostelle.

Au début du 20e siècle, Boissay était encore aux mains d’une branche de la famille des Lambot de Fougères. Mais la dernière descendante, la religieuse Madeleine de Quatrebarbes, a cédé le château à la congrégation des sœurs de Saint-François-Xavier. À une condition : en faire une école ménagère rurale.

Le château de Boissay appartient aujourd’hui au diocèse de Blois, via la fondation Victor-Dillard. Il s’agit d’un établissement d’enseignement agricole privé, sous contrat avec le ministère de l’Agriculture. « Nos formations vont du CAP au bac Pro et préparent les élèves à des carrières dans l’aide à la personne sous toutes ses formes », précise Pierre de Bizemont, président honoraire de la société de gestion de l’établissement.

Une modernisation à 3,6 millions

> Pour se mettre aux normes pédagogiques, le château n’avait d’autres choix que de « s’agrandir ». À côté de la bâtisse séculaire, une construction entièrement neuve est donc sortie de terre.

Le projet a débuté en 2015 et les nouveaux bâtiments ont ouvert leurs portes à la rentrée 2020. Ils abritent un nouvel internat (de 45 places), une salle de restauration et un nouveau centre de documentation notamment.

> Ce projet à 3,6 millions d’euros a été soutenu par la Région Centre-Val de Loire, le Val de Cher-Controis, l’Enseignement catholique et de nombreux donateurs privés.

> L’enseignement pratiqué à Boissay est sur mesure, en petits groupes. Les élèves peuvent jouir du parc de vingt-deux hectares entourant le site.

Texte et photo La Nouvelle République

Des médaillés au sacré Coeur

Vendredi 11 octobre 2024, toute l’école du Sacré Coeur de Beauce la Romaine a eu la joie de recevoir Hakim AREZKI et Martin BARON, champions olympiques 2024 de cécifoot. Ils étaient accompagnés d’un papa d’élève de Petite Section, Monsieur Busson, qui est un des entraîneurs des gardiens de l’équipe de France de cécifoot.

Une première rencontre avait déjà eu lieu l’année dernière, avant les jeux paralympiques, et la promesse avait été faite de se revoir très vite afinle de présenter leurs éventuelles médailles aux enfants.
L’après-midi a été ponctué de chants, de présentations de travaux manuels, de lectures, d’activités sportives avec les yeux bandés…Les enfants ont même pu toucher les médailles d’or !

Ce fut un très bel après-midi de partage et de joie. Les médaillés nous ont fait part de leur émotion face à l’enthousiasme de nos jeunes élèves !
Une séance de dédicace et de photos a terminé cette rencontre extraordinaire.
Nul doute que cette rencontre marquera longtemps chacun d’entre nous.

L’enseignement catholique fait sa rentrée

Dans une période marquée « du sceau de l’incertitude », où tout semble « par trop mouvant, volatile, éphémère », le secrétaire général de l’Enseignement catholique, Philippe Delorme, en a appelé, à « la sérénité et à la cohérence que réclame l’École », lors de sa conférence de presse de rentrée, le 19 septembre dernier à Paris.

Une rentrée en hausse !

Le nombre d’élève a augmenté pour l’Enseignement catholique en cette rentrée 2024. Après quelques années de stagnation et de légère baisse, les écoles, collèges et lycées du Loir-et-Cher ont gagné 124 élèves. C’est une bonne satisfaction puisque les données démographiques annonçaient une baisse.

Les raisons de ce gain ? Pour Bruno Chauvineau, interrogé par la Nouvelle République, il s’agit des actions menées sur l’accompagnement des élèves et des projets éducatifs des établissements de mieux en mieux identifiés par les familles. « Nous allons continuer à faire vivre la communauté éducative en donnant du temps à chaque jeune qui est accueilli ».

Un dîner de gala qui promet des surprises !

La Fondation organise cette année le traditionnel dîner à Blois. C’est l’espace Madeleine Danielou qui vous accueillera pour une soirée à thème pleine de surprises.

Un cabinet de curiosité, la soirée aux objets extraordinaires

Tout au long de la soirée, seront présentés des objets par leur propriétaire passionné. Ces présentations vaudront autant pour l’objet lui-même que par l’histoire qu’il racontera Cette présentation des objets extraordinaires sera animée par Philippe et Aymeric Rouillac, les célèbres commissaires-priseurs de Vendôme et de Tours.

Cette année, la Fondation a décidé d’aider le lycée Notre-Dame des Aydes qui investit dans la réfection de ses toitures.
Un grand projet qui a besoin de notre générosité : le montant des travaux dépasse les 300 000 €. Cette soirée posera donc quelques ardoises sur l’édifice !

Vous pouvez dès maintenant réserver votre place pour ce dîner sur le site de la fondation http://www.fondation-dillard.org

L’ouverture à tous : c’est dans nos gènes !

Comme chaque année, les Dialogues en Territoire rassemble la fine fleur de l’Enseignement catholique régional (Centre Val-de-Loire) pour une semaine de conférences et de webinaires.

Cette année, cap sur la mixité sociale dans nos établissements. Un beau sujet d’actualité ! Mercredi 7 février, rendez-vous à Tours pour travailler avec Sylvie da Costa (laboratoire national des initiatives) et Nathalie Tretiakow (SGEC – Pôle éducation).

Pour vous inscrire à cette journée, rendez-vous sur dialogues-en-territoire.com

A Vendôme, Saint-Jo et le Bon Secours s’unissent pour former

Le lycée Saint-Joseph revient vers les métiers du sanitaire et social en partenariat avec le Campus La Providence de Blois. L’unité de formation continue de Saint-Joseph ouvre début 2024 une prépa métiers à des certificats de compétences professionnelles (CCP) pour accompagner des personnes dans leur quotidien et un titre professionnel « assistant de vie aux familles « . Tout cela se fera en partenariat avec l’Ehpad du Bon Secours, situé à quelques mètres du lycée.

Toutes les modalités de ces formations seront exposées lors de réunions d’information et de test écrits le 27 novembre et le 11 décembre de 13h30 à 16h30 au Bon Secours.

Découverte des lycées agricoles à Montoire

Dans le cadre de la campagne de communication de promotion des métiers du vivant et de la diversité de l’offre de formation qui y préparent, l’enseignement agricole a affrété un camion qui circule dans les territoires. Le lycée Sainte-Cécile sera bien sûr mobilisé autour de cette initiative.

Ce camion fait étape à Montoire-sur-le-Loir – du 20 au 22 novembre 2023.

Durant ce stationnement, le camion accueillera un public de scolaires et le grand public.
Ce camion embarque un simulateur de conduite d’engin agricole, des tablettes connectées, des lunettes de réalité virtuelle, des écrans tactiles interactifs.
Une équipe d’animation prend en charge les groupes et le public afin de présenter les métiers et les formations de l’enseignement agricole et accompagner dans la découverte des outils numériques mis à leur disposition.