Le Père Victor Dillard bientôt béatifié

L’Église catholique a reconnu ce 20 juin le martyre de cinquante Français, clercs et laïcs, tués par le régime nazi pendant la Seconde Guerre mondiale. Parmi eux, le Père Victor Dillard, jésuite né à Blois, scolarisé au Lycée Notre Dame des Aydes et enseignant, qui a donné son nom à la Fondation qui aide l’Enseignement catholique de Loir-et-Cher.

Le Service du Travail Obligatoire (STO) est instauré le 16 février 1943 par le régime de Vichy pour envoyer un grand nombre de citoyens français travailler en Allemagne et remplacer les Allemands engagés au front. De nombreux prêtres, religieux et laïcs appartenant à des associations catholiques suivent incognito les travailleurs français envoyés en territoire allemand. En raison de leur apostolat, ils sont arrêtés, torturés et mis à mort, principalement dans des camps de concentration. Certains furent tués directement par les nazis, d’autres trouvèrent la mort ex aerumnis carceris.

Ces catholiques français sont morts « en haine de la foi » – selon la formule consacrée pour les martyres – entre 1944 et 1945, dans diverses régions allemandes (Cologne-Rhénanie, Saxe et Anhalt, Thuringe, Berlin, Brunswick, Silésie, Bade-Wurtemberg, Sudètes) ainsi qu’en Autriche. Leurs décrets ont été validés ce vendredi matin par Léon XIV lors d’une audience avec le cardinal Marcello Semeraro, préfet du dicastère pour les Causes des saints.

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