Salbris : une section sportive scolaire en sport mécanique unique en France

Depuis sept ans, le collège Saint-Georges de Salbris dispose de trois classes à horaires aménagés en natation, en équitation et en sport mécanique, avec deux heures de cours par semaine dédiées à la spécialité choisie. Pour la rentrée 2025, le collège ouvrira des sections sportives scolaires (SSS) en badminton et en sport mécanique.

Ces sections s’adressent à des élèves déjà initiés, avec un minimum de quatre heures d’entraînement hebdomadaire. Le programme de la section automobile, développé par le collège en partenariat avec plusieurs acteurs, est actuellement unique en France. Il repose sur la Fédération française du sport automobile (FFSA), le centre de formation au pilotage Karatagène du circuit de Salbris et le lycée Saint-Joseph de Vierzon pour l’internat des élèves issus d’autres régions.

Deux pilotes par an sont sélectionnés depuis trois ans : l’un représentant le collège Saint-Georges, l’autre Kartagène sur les circuits de championnat de ligue, qualificatif pour les championnats de France. Les autres élèves, encadrés par des enseignants volontaires, gèrent une micro-entreprise qui accompagne les pilotes, à l’image des écuries professionnelles en Formule 1. Ils sont impliqués dans la communication, la recherche de partenaires, la conception d’un site dédié, le traitement et l’analyse des données de course.

Une future championne

Le tout premier pilote du collège à avoir été sélectionné pour concourir sur les circuits est une pilote, Marine Minier, qui a obtenu des résultats remarquables, atteignant les championnats de France et participant même à des sélections pour la Formule 4. « Il est fort probable que d’autres opportunités de volants lui soient proposées à l’avenir », déclare Stéphane Gazo, le chef d’établissement coordinateur, qui espère étendre ce programme jusqu’au lycée en 2025 ou 2026, en ouvrant une seconde générale au lycée Saint-Joseph de Vierzon, afin d’assurer une continuité pour les élèves souhaitant poursuivre leur parcours scolaire tout en développant leur passion.

Texte et photo La Nouvelle République

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