
L’établissement Notre-Dame met en œuvre un projet pédagogique dont le premier volet a eu lieu mercredi 20 novembre. Dans le Bourgeau, les habitants ont peut-être remarqué que les élèves de l’école privée avaient adopté la couleur bleue dans leur tenue. Il ne s’agit pas d’une mode, mais d’un soutien aux droits de l’enfant, défendus par l’Unicef.
« Cela rentre dans notre projet éducatif : la fraternité. Le Père Thibault Riès a rendu cet axe concret avec son conte de Noël », explique Olivier Daudé, chef d’établissement. Dans cette histoire écrite par le prêtre, des enfants « partent à l’exploration du monde avec cette envie de faire advenir les droits des enfants ».
Jeu de cartes et affiches
La découverte de ce récit a suscité l’intérêt de l’équipe pédagogique pour la convention internationale des droits de l’enfant. D’abord, Mme Darchy a préparé des rubans bleus afin de « symboliser et participer à la Journée mondiale des droits de l’enfant », détaille Séverine Rochet, adjointe. Ils ont créé un jeu de cartes pour faire « réfléchir à ce qu’ils feraient dans des situations de violence sexuelle, de harcèlement ; à qui ils peuvent s’adresser ; et retrouver à quel article de la convention cela correspond. Ils se sont rendu compte qu’ils avaient des droits, que ce n’était pas respecté partout, qu’ils ne savaient pas comment réagir » tout en rappelant les numéros 119 et 3018.
Par la suite, ce travail sera poursuivi en vie de classe, en enseignement moral et civique, en français, mais aussi en arts plastiques avec leur professeure Pascale Pascouët qui organise un concours d’affiches. Celles-ci seront exposées lors de la veillée de Noël pour être soumises au vote des familles. Toujours pour préparer la Veillée du 19 décembre, qui sera aussi le point d’orgue de ce projet pédagogique, le récit du Père Thibault Riès est actuellement en train d’être répété par les jeunes tout comme des chants vietnamiens, et une collecte de jouets accompagnés de cartes de vœux va démarrer.
Enfin, « on aimerait parrainer des enfants » et peut-être être jumelés avec la Bolivie pour pérenniser l’action.
Texte et photo La Nouvelle République